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Tempête de grêle : beaucoup de dommages pour les agriculteurs du Lac-Saint-Jean

Près de St-Gédéon

La tempête de grêle qui s'est abattue sur la région du Lac-Saint-Jean vendredi a causé beaucoup de dommages aux productions agricoles.

À Saint-Gédéon, la tempête a duré entre 10 et 20 minutes, selon Environnement Canada. Les Serres Dame Nature et le Potager Grandmont de Saint-Gédéon ont été durement touchés par les grêlons.

« Les récoltes de maïs sont entièrement dévastées. Les récoltes de légumes, les crucifères de l'entreprise Légunor, beaucoup de dégâts aussi dans les cultures de champs de soya. Naturellement, les revêtements de terre sont entièrement perforés », témoigne l'ancien propriétaire des Serres Dame Nature, Raymond Rouleau.

Le vent et les précipitations ont aussi touché Hébertville, Saint-Bruno et même le secteur de Lac-Kénogami.

Le président des Producteurs de lait au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Daniel Gobeil, est allé constater les dommages au Lac-Saint-Jean et croit déjà que les agriculteurs devront trouver du fourrage à l'extérieur de la région pour nourrir leurs bêtes pendant la saison froide.

« Dans le foin, on était rendu à faire la deuxième coupe. La grêle a tout ravagé le fourrage. C'est [...] comme si la coupe de foin [avait] été faite », explique Daniel Gobeil.

« Le foin est tout brisé par terre, poursuit-il. Les producteurs, je vous dirais qu'ils sont en train de regarder des alternatives. On parle de grosses fermes aussi là, des fermes laitières qui ont des 200, 300 vaches à nourrir pour l'hiver. »

Les grêlons ont causé beaucoup de dommages aux cultures. Photo : Radio-Canada/Rosalie Dumais-Beaulieu

Problème pour les travailleurs étrangers

Les propriétaires du Potager Grandmont de Saint-Gédéon songent même à renvoyer leurs travailleurs étrangers à la maison puisqu'ils n'ont plus de travail à leur offrir.

« La décision n'est pas encore prise, mais lundi on va faire des téléphones pour voir si des producteurs en auraient de besoin avant de les envoyer », explique Philippe Legault.

« Mais, nous autres, il va falloir prendre des décisions d'affaires au niveau de la rentabilité. Je n'ai pas de travail à leur offrir pour l'instant », conclut l'agriculteur.

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