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Muse clôt le Festival d’été de Québec 2017 en beauté

Un spectacle explosif sur les Plaines!
Matt Bellamy, en feu pendant toute la soirée, a livré un spectacle sans fausse note! (ROGER PHOTO)
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Matt Bellamy, en feu pendant toute la soirée, a livré un spectacle sans fausse note! (ROGER PHOTO)

QUÉBEC – Le Festival d'été de Québec ne pouvait pas espérer une meilleure fête pour clore son 50e anniversaire en beauté. Muse a offert une prestation magistrale, tant sur le plan musical que sur le plan visuel.

Après avoir accueilli P!nk, Metallica et les Backstreet Boys dans les 10 derniers jours, le FEQ a marqué un autre gros coup avec ce spectacle explosif du trio britannique.

Rarement a-t-on vu les jeux de lumières et les effets visuels se marier aux hits. Impossible de détacher ses yeux des grands écrans géants aux côtés de la scène, tant le résultat final était grandiose.

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Il s'agissait des premières Plaines pour le trio, qui roule sa bosse depuis plus de 20 ans. Ce n'est bien sûr pas leur première visite à Québec. Le Centre Vidéotron a accueilli le groupe deux fois en janvier 2016, lors de leur tournée Drones World Tour.

Le groupe a envoûté la foule dès 21h. Le chanteur et guitariste Matt Bellamy est apparu, lunettes néon au visage, veste bleue satinée et chaussures scintillantes, pour Dig Down, un single paru en mai seulement qui devrait paraître sur le prochain album de Muse.

Le bassiste Chris Wolstenholme et le batteur Dominic Howard étaient aussi de la fête, livrant une prestation endiablée pour l'introduction d'Isolated System. Il était bien plus intéressant de visionner les écrans pendant la chanson, puisque les membres du groupe se dédoublaient sur grand écran avec ce qui semblait être un filtre psychédélique.

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Matt Bellamy était légendaire sur scène, dansant et déambulant à travers les chansons sans fausse note tout en multipliant les solos de guitare. Il a d'ailleurs lancé sa guitare en bas de la scène juste avant de continuer avec la chanson Supermassive Black Hole.

Pendant Starlight, le chanteur s'est invité dans la passerelle au milieu des spectateurs pour serrer des mains et même prendre des photos – au grand déplaisir des agents de sécurité qui l'ont tiré de là.

Des confettis, des serpentins... et des ballons. Géants.

L'excitation était à son comble pendant Mercy, puisque d'énormes ballons blancs ont surgi du devant la scène pour être lancés dans la foule. Gageons qu'ils n'ont pas touché le sol.

Puis, trop occupés à regarder cette scène irréaliste, l'air béat, nous avons sursauté en voyant une varlopée de confettis et de serpentins géants s'abattre sur la marée humaine sur les Plaines.

Malgré cette démonstration digne d'une fête d'enfants format géant pour leur « dernière chanson », Muse n'a pas réussi à déjouer le public. Les gars sont revenus sur scène après une brève pause pour jouer Uprising, au grand plaisir de tout ce beau monde qui levait le poing dans les airs.

Ils ont fini sur du solide. On se souviendra de Knights of Cydonia comme la chanson qui a clos la 50 édition du FEQ, après un (autre) spectacle mémorable.

Mondo Cozmo, à découvrir !

Si vous ne connaissez pas encore Josh Ostrander, maintenant est le bon moment pour vous y intéresser. L'Américain lance son premier album Plastic Soul le 4 août, avec son groupe Mondo Cozmo.

Il réchauffé la foule au son de plusieurs chansons à paraître dans son album, en commençant en force avec Chemical Dream. Les spectateurs ont reconnu son single Shine, qui s'est retrouvé en tête du palmarès Billboard aux États-Unis. (Est-ce qu'on vous a dit que son album n'est toujours pas sorti ?)

L'artiste avait tweeté le jour d'avant que c'était « fou » de jouer en première partie de Muse. « Vous ai-je dit que c'est un honneur d'être ici ? » a répété Josh Ostrander devant la foule.

Si la reprise de Bitter Sweet Symphony arrivait à point pour faire lever la fête, l'entraînante chanson Automatic était toute indiquée pour clore cette première partie signée Mondo Cozmo en beauté.

"Love, I won't let go/

Till you say so/

Is this love?"

Festival d'été de Québec - 16 juillet 2017

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