Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La belle dégaine de Serena Ryder au Festival de jazz

Serena Ryder était en spectacle, samedi soir, dans le cadre du Festival de jazz
Facebook

En ce dernier soir de Festival international de jazz de Montréal, le phénomène canadien Serena Ryder était au Métropolis pour partager une vingtaine de ses morceaux pop-rock, dont la moitié était issue de son tout nouveau disque Utopia. Durant la soirée, l'auteure-compositrice-interprète a démontré une impressionnante maturité artistique.

L'Ontarienne de 34 ans connaît un grand succès depuis la parution de son sixième album, Harmony, en 2012. D'ailleurs, c'est avec l'un des gros succès de ce disque, Stompa, qu'elle a ouvert son concert. Guitare au cou, elle a envoyé le morceau avec beaucoup d'aplomb.

«Gotta get up, listen to me

Clappa your hands, stompa your feet

People, looking for the great escape

Looking to the greener side

Trying to find a better way

Slow down; open up your big brown eyes

Feel the rhythm in yout heart

You don't even need to try»

Non seulement cette chanteuse-guitariste semble à l'aise aux commandes de sa troupe de musiciens aguerris (batterie, basse, guitare, keytar, claviériste et deux choristes), elle sait rocker ses chansons. Qui plus est, elle offre des ballades incarnées. En gros, elle enligne les pièces sans se casser la tête. Ce fut du moins le cas pour les pièces Me and You et Firewater, qu'elle a livrées avec une belle énergie.

À Hands, tout s'est passablement adouci pour une composition qui se retrouve également sur son plus récent disque. Belle versatilité vocale sur cette pièce qui s'est avérée relativement pesante en finale.

Dans une formule très très pop, theenglish canadian way, elle a ensuite envoyé l'efficace What I Wouldn't Do.

Par contre, la chanson Sanctuary et le morceau à saveur des années 1980, Ice Age, sont tombés pas mal à plat. Pas qu'elles étaient nécessairement ennuyantes, mais elles n'avaient rien de bien original sur scène.

«J'ai besoin d'un verre de vin rouge», a lancé dans un bon français Serena Ryder, qui a tenté à plusieurs occasions de converser en français avec le public. Franchement, elle s'est bien débrouillée.

Sérénades

Son breuvage arrivé sur scène, elle a envoyé les sentimentales Loving You et It's No Mistake, seule avec sa guitare acoustique.

Plus loin, Ryder a livré Wolves, Wild and Free et Baby Come Back, accompagnée à nouveau de sa bande de musiciens. Un beau segment.

Pendant la majorité du spectacle, Serena Ryder était très en possession de ses moyens. Elle semblait sereine et très heureuse d'offrir une prestation au Festival de jazz de Montréal. Avec sa belle voix ronde et puissante, elle a réussi à conquérir des spectateurs qui, à prime abord, étaient très engourdis.

Bémol : le concept d'éclairage – mentionnons le triangle lumineux, tantôt violet, tantôt rouge, qui faisait penser à un banal logo de film de science-fiction – était franchement moche.

Liste des chansons fournie par l'artiste avant le concert :

Stompa

Me and You

Firewater

Hands

What I Wouldn't Do

Santuary

It's No Mistake

Little Bit of Red/All for Love

Weak in the Knees

Wolves

Wild and Free

Baby Come Back

Saying Hello

Got Your Number

Sisters of Mercy (reprise de Leonard Cohen)

Fall

Electric Love

À voir également :

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.