Les «fidget spinners», ces populaires jouets qui font actuellement grincer des dents les enseignants et les parents, ont une origine pourtant bien vertueuse. L'Américaine Catherine Hettinger a inventé la toupie dans les années 1990 avec le désir de répandre la paix au Moyen-Orient.
Cette dernière a eu l'idée du gadget après un voyage pour visiter sa sœur en Israël. Elle avait entendu dire que de jeunes enfants palestiniens avaient l'habitude de jeter des roches aux policiers.
Catherine Hettinger a alors imaginé une toupie qui permettrait de distraire les enfants tout en leur donnant un moyen non violent pour dépenser leur énergie, précise The Independent.
«C'était au départ une façon de promouvoir la paix, puis je me suis rendu compte que c'était quelque chose de très relaxant», raconte l'inventrice originaire de la Floride au magazine Money.
Le jouet est supposé aider les enfants et les adultes, notamment ceux souffrant de TDAH, d'autisme et d'anxiété, à améliorer leur concentration, à canaliser leur énergie et réduire leur stress, quoique son efficacité est débattue.
Une invention sans succès
Catherine Hettinger a déposé un brevet pour son «fidget spinner» en 1993. Elle a tenté en vain pendant plusieurs années de vendre son design à des compagnies de jouets. Son brevet a finalement expiré en 2005 et les entreprises peuvent maintenant offrir leur propre version de l'invention.
L'Américaine a confié qu'elle n'était pas contrariée de la soudaine popularité de son gadget et des revenus que cela aurait pu lui rapporter. «Peut-être s'il s'agissait d'un produit à exploiter, comme une nouvelle sorte de cigarette, et que ma seule motivation était de faire de l'argent, j'aurais une attitude différente, indique-t-elle à Money. Je suis juste excitée par cela.»
Cette dernière a d'ailleurs lancé dernièrement une campagne Kickstarter pour relancer sa version originale du «fidget spinner».
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