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29 suggestions pour les 29es FrancoFolies de Montréal

29 suggestions pour les 29es FrancoFolies de Montréal

Les FrancoFolies de Montréal sont en cours. Au lendemain du spectacle d'ouverture en plein air, il restera 10 jours de chansons francophones et de musique, en salle et sous les étoiles. Qui va-t-on voir? Mmm... Pour la 29e présentation de l'événement, on y va de 29 suggestions.

Un texte de Philippe Rezzonico

Vendredi 9 juin

Katerine (théâtre Maisonneuve, 20 h) : L’auteur de l’emblématique Je vous emmerde a désormais 10 albums derrière lui. Son plus récent, Katerine, le film, sera le plat de résistance de ce spectacle présenté par l’ovni musical avec la pianiste Dana Ciocarlie. Pourquoi faut-il y aller? Parce qu’on n’a pas vu Philippe Katerine depuis son spectacle déjanté au Spectrum il y a de ça une bonne décennie.

Paul Piché (scène Bell, 21 h) : Paul Piché a soufflé les bougies pour ses 40 ans de carrière au Centre Bell il y a quelques mois. Comme nous sommes toujours en 2017, il fait de même sur la place des Festivals. « Salle » comble assurée.

Mon Doux Saigneur (scène SiriusXM, 22 h) : Finaliste aux Francouvertes 2016, le chanteur-raconteur a fait les premières parties de Bernard Adamus, ce qui est logique pour un artiste qui verse dans le folk-rock qui remue aux accents de blues. À découvrir. Aussi en première partie de Klô Pelgag le 10 juin.

Lary Kidd (scène urbaine, 23 h) : Lary Kidd, c’est le « Lary » de Loud Lary Ajust. Et s’il livre une prestation sans ses copains sur une scène extérieure, c’est pour présenter son disque solo Contrôle. Ça va faire mal.

Samedi 10 juin

Luc De Larochellière (L’Astral, 19 h) : Trois décennies après Amère America, le grand Luc nous présente Autre monde. Finalement, le monde a changé, mais le regard de l’auteur-compositeur-interprète reste éminemment lucide.

Klô Pelgag et l’Orchestre du Temple thoracique (théâtre Maisonneuve, 20 h) : Le disque L’étoile thoracique, qui sera interprété en entier pour l’occasion (j’adore ce concept), est présenté ici dans une forme orchestrale avec 29 humains sur scène. Concert unique.

Peter Peter/Julien Doré (Métropolis, 21 h) : Le Québécois (Peter Peter), qui vit désormais en France en raison de son succès, et le Français (Julien Doré), qui vient chez nous et accumule les succès. Ça risque d’être l’un des programmes doubles les plus courus du festival.

Loud (scène urbaine, 23 h) : Ne faisons pas de jaloux... Loud, c’est le « Loud » de Loud Lary Ajust. Et lui aussi, il présente ses premières chansons individuelles avec le minidisque New Phone.

Dimanche 11 juin

Maritza (scène SiriusXM, 20 h) : On l’a connue au sein de Lisbonne Télégramme. Elle vole désormais de ses propres ailes et vient nous présenter son premier disque, Libérons-nous. Redécouverte.

On l’aime-tu! (scène Bell, 21 h) : Décidemment, c’est l’année Richard Desjardins. Après des reprises acclamées sur disque, voilà maintenant le spectacle hommage qui regroupe Avec pas d’casque, Bernard Adamus, Philippe B, Les sœurs Boulay, Safia Nolin, Yann Perreau, Keith Kouna, Émile Bilodeau, Klô Pelgag, Saratoga, Philippe Brach et Queen Ka. Ça fait beaucoup d’artistes d’univers différents pour en saluer un grand, inclassable.

Lundi 12 juin

Vianney (scène Bell, 18 h) : C’est la soirée où l’on espère du beau temps. Il n’y a que des spectacles en plein air. Remplir une salle un lundi s’avère trop problématique, semble-t-il… Vianney a été splendide sur une petite scène extérieure l’an dernier. En 2017, promotion, il sera sur la place des Festivals. Également en première partie de Vincent Delerm le 13 juin.

Yann Perreau (scène Bell, 21 h) : Pas d’hésitation, courez voir Le fantastique des astres de Yann Perreau avec invités (Pierre Kwenders, Laurence Nerbonne, Philippe Brach). Rien à ajouter.

Mardi 13 juin

Vincent Delerm (théâtre Maisonneuve, 20 h) : La seule fois que le Français est venu présenter un spectacle à Montréal, il n’avait pas de cheveux blancs… C’était en 2003. Il y a une éternité. On n'hésite pas et on court l’entendre chanter les chansons du magnifique disque À présent.

Demain matin, Montréal m’attend (Théâtre du Nouveau Monde, 20 h) : L’œuvre littéraire de Michel Tremblay, la musique de François Dompierre et la mise en scène de René-Richard Cyr. Succès annoncé pour la recréation de la comédie musicale Demain matin, Montréal m’attend. Cinq représentations, du 13 au 17 juin.

Les Indiens (scène Ford, 23 h) : À un moment, ça prend quelqu’un pour frapper fort dans un festival. Avec leur stoner rock, Les Indiens sont tout désignés pour s’acquitter de cette tâche.

Mercredi 14 juin

Sally Folk (L’Astral, 19 h 30) : Congestion, en ce mercredi. Tout ce qui me tente est pratiquement à la même heure. Il faudra choisir. Pour commencer, Sally Folk. On ne se lasse pas de son allure, de ses chansons parlant d’hommes et de femmes d’aujourd’hui, le tout dans une enveloppe sonore que l’on associe à une autre époque. Au menu : Troisième acte, un album qui prouve qu’elle est là pour durer.

Pierre Lapointe (Maison symphonique, 20 h) : Que seraient les FrancoFolies de Montréal sans une création de Pierre Lapointe concoctée spécifiquement pour le festival? Après Pépiphonique, Bleu, Rouge, Pierre Lapointe avec l’OM et Mutantès, voici Amour, délices et orgues. Comme d’habitude, on s’attend à tout. Quatre représentations, du 14 au 17 juin.

Louis-Jean Cormier/Martin Léon (théâtre Maisonneuve, 20 h) : Tiens… Louis-Jean Cormier en concert intimiste. Approche différente. Et retour de Martin Léon, que l’on n’a pas vu depuis un certain temps. Parions que chacun d’entre eux va jouer dans la prestation de l’autre.

Les Hay Babies (scène Ford, 20 h) : Mon Homesick Heart, chantait le trio de filles sur son premier disque. Cette fois, elles reviennent avec La 4ième dimension. Retour attendu et plaisir assuré.

Jeudi 15 juin

Fred Fortin (Club Soda, 19 h) : Si vous n’avez pas vu le spectacle Ultramarr de Fred Fortin, auteur et compositeur de l’année couronné à l’ADISQ l’an dernier, c’est votre chance. Et c’est décapant.

Thomas Fersen (théâtre Maisonneuve, 20 h) : Tellement absorbé par la relecture en plein air de La forêt des mal-aimés de Pierre Lapointe l’an dernier, je n’ai vu que la dernière demi-heure du concert intime de Thomas Fersen au Gesù. Heureusement, l’ami Thomas revient avec son nouveau disque, Un coup de queue de vache. Le ton est donné. Première partie : Marcie.

MHD (Métropolis, 21 h) : Le jeune rappeur parisien a présenté deux spectacles extérieurs sur une scène modeste en 2016. Cette année, on ne lui offre rien de moins que deux soirs au Métropolis. MHD est désormais dans les ligues majeures en France… et au Québec. Ce n’est pas pour rien qu’il a attiré l’attention de Drake et de Madonna. Aussi le 16 juin.

Vendredi 16 juin

Samuele (scène Bell, 18 h) : Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent est le titre du premier disque de Samuele, la gagnante au Festival international de la chanson de Granby en 2016. Rien que pour ce titre, elle mérite que l’on soit des centaines devant la scène à 18 h.

Claude Dubois (théâtre Maisonneuve, 20 h) : Dubois en spectacle à Montréal? Ça fait longtemps, non? Il est vrai que l’on a parlé de lui pour toutes sortes de raisons, sauf pour sa musique, depuis un certain temps. C’est l’occasion idéale de renouer avec l’œuvre.

Chocolat (scène Ford, 23 h) : La bande à Jimmy Hunt, je devrais l’aimer rien que pour son appellation. Par simple gourmandise. Mais je l’aime aussi pour son rock qui s’imprègne de bien des sous-genres.

Samedi 17 juin

Dubmatique (scène Bell, 18 h) : Vous vous souvenez de Soul pleureur? Si oui, vous vous rappelez Dubmatique. Celui-ci reprend du service 25 ans après sa naissance. J’anticipe une très, très grosse foule en début de soirée, samedi.

Safia Nolin (théâtre Maisonneuve, 20 h) : Révélation de l’année à l’ADISQ, révélation de l’année à la SOCAN et lauréate du prix Félix-Leclerc 2016. La cour est pleine. Reste à voir comment Safia Nolin – excellente depuis des années dans de petites salles intimistes – va se comporter dans une salle de 1400 sièges. D’où, peut-être, la présence des Sœurs Boulay, de Boom Desjardins et de Pomme à ses côtés. Première partie : Blondino.

Daniel Bélanger (salle Wilfrid-Pelletier, 20 h) : Mon spectacle de l’année francophone québécois jusqu’ici. Incontournable.

Alaclair Ensemble (scène Ford, 23 h) : L’an dernier, Alaclair Ensemble participait au spectacle d’ouverture des FrancoFolies. Cette année, la formation rap sera en concert extérieur en fin de parcours du festival. La fête est assurée.

Dimanche 18 juin

Vive Montréal! (scène Bell, 15 h 30) : Événement emblématique pour le 375e anniversaire de Montréal, ce spectacle collectif doit durer 9 heures! On commence dès 15 h 30 avec K.O.K.A, on enchaîne avec le grinçant Philippe Brach, on transpire avec Tiken Jah Fakoly, on s’éclate avec le collectif Louve (Arianne Moffatt, Marie-Pierre Arthur, Salomé Leclerc et un tas d’invitées), on met le feu avec IAM et on fait la fête avec Les Cowboys Fringants. Et on ira se coucher après ça …

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