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Kelly Clements appelle le Canada à augmenter le nombre de réfugiés qu'il accueillera

Kelly Clements appelle le Canada à augmenter le nombre de réfugiés qu'il accueillera
Kelly Clements, Deputy High Commissioner for refugees at the United Nations (UN), testifies at a Senate Appropriations subcommittee hearing in Washington, D.C., U.S., on Tuesday, April 12, 2016. The hearing looked at the impact of violent extremism and the role of foreign aid. Photographer: Pete Marovich/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Kelly Clements, Deputy High Commissioner for refugees at the United Nations (UN), testifies at a Senate Appropriations subcommittee hearing in Washington, D.C., U.S., on Tuesday, April 12, 2016. The hearing looked at the impact of violent extremism and the role of foreign aid. Photographer: Pete Marovich/Bloomberg via Getty Images

Le climat politique d'aujourd'hui requiert une nouvelle façon de penser et de dialoguer quant à la protection des réfugiés, a soutenu la haut-commissaire adjointe de l'agence des Nation Unies pour les réfugiés, Kelly Clements, alors qu'elle concluait son séjour à Ottawa, vendredi.

Mme Clements a appelé le Canada à augmenter le nombre de réfugiés qu'il accueillera et à jouer un rôle de premier plan afin de refaçonner l'approche mondiale en ce qui a trait à la relocalisation des populations déplacées.

Les Canadiens sont déjà engagés dans cette mission, à en croire la mise sur pied du Conseil mondial pour les réfugiés (CMR), une organisation établie à Waterloo, en Ontario, et en partie financée par le gouvernement fédéral.

La semaine prochaine se tiendra l'événement d'inauguration du CMR, lequel regroupe des intervenants issus de partout dans le monde. La principale mission de ce centre est de trouver des idées avant-gardistes et novatrices pour repenser la façon d'accueillir les réfugiés.

La discussion entourant le nombre fulgurant de personnes déracinées de leur chez-soi doit aller au-delà des pourparlers de haut niveau, a dit la numéro deux du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCNUR).

Une solution dans la lutte au sentiment anti-réfugié serait de favoriser la création de liens personnels entre les populations d'accueil et les immigrants ainsi que les réfugiés, a ajouté Mme Clements. Une telle approche permettrait aux nouveaux arrivants de prendre conscience de la façon dont ils enrichissent les communautés plutôt que de sentir qu'on a l'impression qu'ils les appauvrissent, a fait valoir la haut-commissaire adjointe.

Elle a en outre relevé avoir offert l'aide des Nations Unies au Canada pour l'aider à faire face à l'afflux d'entrées illégales sur son territoire depuis la frontière avec les États-Unis. Une meilleure communication avec les demandeurs d'asile est importante, a-t-elle conclu.

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