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Texas: une infirmière soupçonnée d'avoir tué jusqu'à 60 bambins

Texas: une infirmière soupçonnée d'avoir tué jusqu'à 60 bambins

Une ex-infirmière de l'État américain du Texas, actuellement emprisonnée pour le meurtre d'un bébé en 1984, a été accusée vendredi d'avoir tué un autre bambin trois ans plus tôt.

Les autorités soupçonnent Genene Jones, aujourd'hui âgée de 60 ans, d'être derrière la mort de jusqu'à 60 bambins à cette époque.

En 1984, elle avait écopé de deux peines qu'elle purge simultanément. La première, de 99 ans de prison, concerne le meurtre de la petite Chelsea McClelland, alors âgée de 15 mois, à qui elle avait injecté une dose létale de relaxant musculaire. Genene Jones a aussi été condamné à 60 ans derrière les barreaux pour avoir blessé Rolando Santos, à peine quatre semaines après qu'il eut vu le jour, en lui injectant un anticoagulant.

Jeudi, le bureau des avocats de district du comté de Bexar a annoncé que l'ex-infirmière avait été inculpée pour le meurtre de Joshua Sawyer, survenu en 1981. Selon les enquêteurs, le bambin de 11 mois aurait succombé à une surdose de médicament anti-épileptique.

Alors qu'elle travaillait pour divers hôpitaux et cliniques de l'État du Texas, plusieurs enfants sont morts des suites de complications inexpliquées.

En conférence de presse à San Antonio, vendredi, le procureur du district, Nico LaHood, a indiqué que selon les enquêteurs, Genene Jones aurait tué une partie, ou même l'ensemble, de ces bambins puisqu'ils rendaient l'âme durant ou peu après ses quarts de travail.

"Elle est soupçonnée dans des dizaines de morts d'enfants et elle a n'a été tenue responsable que d'une seule", a-t-il souligné.

M. LaHood a précisé que cette nouvelle accusation découle de la mise en lumière de nouvelles preuves, de même que d'une révision du dossier du jeune Joshua Sawyer. Il affirme que d'autres cas font l'objet d'un réexamen et que des accusations pourraient s'ensuivre.

La libération conditionnelle a toujours été refusée à Genene Jones, qui devait toutefois sortir de prison au mois de mars prochain, après avoir purgé le tiers de sa peine en vertu de la libération d'office prévue par la loi à l'époque de sa condamnation.

La détenue était "émotive" lorsqu'on lui a présenté un mandat d'arrestation, jeudi, a rapporté M. LaHood.

"Nous avons toutes les raisons de croire qu'elle s'attendait vraiment à sortir l'an prochain", a-t-il poursuivi.

En raison de cette nouvelle accusation, Genene Jones sera transférée vers la prison du comté de Bexar sous une caution de 1 million $ US en attendant d'être traduite en justice.

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