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Philippe Couillard est prêt à accueillir des partenaires dans la CSeries

Philippe Couillard est prêt à accueillir des partenaires dans la CSeries
A technician walks under the belly of a Bombardier Inc. CS300 passenger jet at the China International Aviation & Aerospace Exhibition in Zhuhai, China, on Tuesday, Nov. 1, 2016. The biannual air show runs from November 1 to 6. Photographer: Qilai Shen/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
A technician walks under the belly of a Bombardier Inc. CS300 passenger jet at the China International Aviation & Aerospace Exhibition in Zhuhai, China, on Tuesday, Nov. 1, 2016. The biannual air show runs from November 1 to 6. Photographer: Qilai Shen/Bloomberg via Getty Images

Alors qu'une société d'État chinoise envisagerait de monter à bord de la CSeries de Bombardier, le premier ministre Philippe Couillard s'est dit ouvert à la possibilité d'accueillir de nouveaux partenaires.

Dans le cadre de sa mission commerciale en Israël, vendredi, celui-ci a affirmé qu'un partenariat qui maintiendrait au Québec le siège social de la CSeries ainsi que des emplois serait le "bienvenu".

"S'il y a de nouveaux partenaires, on va certainement s'intéresser à cela, a-t-il dit en mêlée de presse à Jérusalem. Je rappelle que le gouvernement du Québec est actionnaire. Il ne peut pas y avoir d'accord sans que l'on soit partie prenante."

L'État québécois détient 49,5 pour cent du programme de la CSeries dans le cadre de son investissement de 1,3 milliard $ effectué en 2015.

Selon l'entente conclue avec Bombardier, le siège social, l'assemblage, la fabrication, les services d'ingénierie et les activités en recherche et développement de la société en commandite doivent demeurer dans la province pour au moins 20 ans.

Québec souhaitait voir le gouvernement Trudeau l'imiter en devenant un troisième partenaire, mais Ottawa a plutôt décidé de consentir un prêt de 372,5 millions $ à Bombardier pour le développement de la CSeries et de l'avion d'affaires Global 7000.

Le Financial Times avance que Bombardier discuterait avec la société d'État chinoise Comac pour une éventuelle prise de participation dans la division des avions commerciaux de l'avionneur québécois.

Citant des sources, le média britannique affirme que les pourparlers entre les deux parties, qui n'ont pas commenté les rumeurs, ont débuté il y a déjà un certain temps, mais qu'une décision n'était pas imminente dans ce dossier.

Selon le professeur Mehran Ebrahimi, directeur du groupe d'études en management des entreprises en aéronautique à l'UQAM, Comac serait le "pire partenaire" à accueillir.

"Nous allons mettre les technologies les plus avancées ainsi qu'un savoir-faire sur un plateau d'argent et l'offrir à des gens qui en ont bien besoin", a-t-il expliqué au cours d'un entretien téléphonique.

La société d'État est derrière le C919, pouvant transporter de 168 à 190 passagers, qui est le premier avion de ligne construit en Chine. L'appareil a effectué son vol inaugural plus tôt ce mois-ci.

Advenant une entente, M. Ebrahimi craint que Bombardier offre sa technologie à une compagnie qui construit un appareil qui serait un "concurrent direct" d'une éventuelle version allongée de la CSeries pouvant transporter plus de passagers.

En 2012, Bombardier et Comac avaient conclu un accord de collaboration pour développer des éléments de la CSeries et du C919.

Par ailleurs, même si le département américain du Commerce vient d'ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales de Bombardier à la suite d'une plainte déposée par Boeing à la fin du mois d'avril, M. Couillard s'est de nouveau porté à la défense de la multinationale québécoise.

Il a réfuté les allégations du géant américain, qui accuse son concurrent de vendre ses avions à perte grâce à des subventions illégales.

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