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Cyberattaque: les experts s'inquiètent pour le retour au travail de lundi

Des responsables en cybersécurité ainsi que des experts ont pressé, dimanche, organisations et entreprises à mettre immédiatement à jour leur système informatique.

LONDRES — Une cyberattaque au «rançongiciel» qui a fait des dizaines de milliers de victimes dans 150 pays pourrait faire encore plus de ravages lundi alors que bon nombre de personnes seront de retour devant les écrans de leurs bureaux afin de commencer leur semaine de travail.

Des responsables en cybersécurité ainsi que des experts ont pressé, dimanche, organisations et entreprises à mettre immédiatement à jour leur système informatique afin de se prémunir contre d'éventuelles répliques de l'attaque massive.

La cyberattaque a paralysé les ordinateurs qui régissent le réseau hospitalier du Royaume-Uni, alors qu'en Allemagne, le réseau national ferroviaire a été affecté. Une foule de sociétés et d'agences gouvernementales disséminées à travers le monde ont également été la cible de cet incident majeur.

L'attaque — considérée comme le cas d'extorsion en ligne le plus important jusqu'à ce jour — est une «menace croissante» alors qu'elle a déjà fait 200 000 victimes depuis vendredi, selon le directeur d'Europol, Rob Wainwright.

Selon lui, la phase de recul de la propagation de ce fléau est passée et on assiste désormais au coup d'«une deuxième variation que les criminels ont sortie». Celle-ci pourrait être encore plus dévastatrice, craignent certains.

L'ancien directeur du renseignement américain sous l'administration Obama, James Clapper, a manifesté des craintes semblables à l'antenne de l'émission «This Week» du réseau ABC.

Parmi les 200 000 victimes se trouvent plus de 100 000 organisations, selon le porte-parole d'Europol Jan Op Gen Oorth. Il a ajouté que la cause et les raisons qui ont poussé des pirates informatiques à perpétrer une telle «rançongiciel» restent nébuleuses pour l'heure, mise à part la volonté de voler de l'argent.

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