Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une agence gouvernementale s’intéresse à la blague anti-Trump de Stephen Colbert

Une agence gouvernementale s’intéresse à la blague anti-Trump de Stephen Colbert

Les plaisanteries, dont une à caractère sexuel, sur Donal Trump, faites par l'animateur Stephen Colbert lundi dans son émission The Late Show, n'ont pas plu à tout le monde. La Federal Communications Commission (FCC), agence gouvernementale américaine qui contrôle notamment les contenus des émissions de télévision, a reçu de nombreuses plaintes et s'interroge sur une éventuelle sanction.

S’il a répondu – sans s’excuser – aux critiques dans son émission vendredi, Stephen Colbert pourrait donc avoir à rendre des comptes à la FCC. « Comme nous recevons des plaintes – et nous avons reçu un certain nombre – nous allons examiner les faits et nous allons appliquer la loi », a expliqué le patron de l’agence indépendante gouvernementale, Ajit Pai, dans une émission de radio à Philadelphie.

Selon ce dernier, si la FCC, commission supervisée par le Congrès, concluait à une violation de la loi, Stephen Colbert risquerait une amende. Parmi les blagues anti-Trump de l’animateur, celle désignant le président américain comme un objet sexuel de Vladimir Poutine constitue le cœur de la polémique.

Les admirateurs du président en colère

L’animateur a indiqué vendredi que, s’il ne regrettait rien de son discours, certains mots étaient « plus crus que ceux qu’ils auraient eu besoin d’être ».

De nombreux admirateurs du président américain ont réclamé le renvoi de Stephen Colbert, en utilisant notamment le mot-clé #FireColbert (Virez Colbert) sur les réseaux sociaux.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.