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Trump et Poutine réitèrent leur volonté de collaborer sur la guerre en Syrie

Trump et Poutine veulent collaborer sur la guerre en Syrie
Radio-Canada

Le président Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont signalé leur intention de renforcer leur collaboration sur la Syrie, mardi, au terme d'une "très bonne" conversation téléphonique qui a porté notamment sur l'établissement de zones de sécurité dans le pays, selon la Maison-Blanche.

La Maison-Blanche a révélé que les deux hommes d'État s'étaient aussi entendus pour se rencontrer en personne pour la première fois en Allemagne, en juillet, en marge d'un sommet international.

C'était la première conversation téléphonique entre MM. Trump et Poutine depuis que les États-Unis ont lancé des missiles contre une base aérienne en Syrie, une attaque qui a scandalisé Moscou _ l'un des plus grands alliés du régime de Bachar el-Assad.

L'opération de l'armée américaine a refroidi encore davantage les relations entre les États-Unis et la Russie, les plus hauts représentants américains ayant condamné fermement le gouvernement russe pour son appui sans faille au régime El-Assad.

Mais les deux dirigeants semblaient vouloir accroître leur coopération après leur conversation de mardi.

Le Kremlin a rapporté que MM. Trump et Poutine avaient convenu d'intensifier leurs efforts diplomatiques pour régler le conflit syrien, qui a fait des centaines de milliers de victimes et des millions de déplacés et de réfugiés depuis 2011. Un représentant du département d'État participera aux pourparlers de paix dirigés par la Russie qui se dérouleront mercredi au Kazakhstan.

"Le président Trump et le président Poutine se sont entendus sur le fait que la souffrance en Syrie dure depuis beaucoup trop longtemps et que toutes les parties doivent en faire davantage pour mettre fin à la violence", a déclaré la Maison-Blanche.

"C'était une très bonne conversation, et elle comprenait une discussion sur l'établissement de zones de sécurité, ou de désescalade, afin d'assurer une paix durable pour des raisons notamment humanitaires", ajoute-t-on.

Le Kremlin a parlé d'une conversation "professionnelle" et "constructive". Il n'a pas mentionné les zones de sécurité.

Bien qu'il se soit opposé à une intervention en Syrie par le passé, Donald Trump a ordonné le lancement de missiles sur la base de l'armée syrienne dans la foulée d'une attaque chimique menée apparemment par le gouvernement syrien contre ses propres citoyens. La Russie accuse les États-Unis d'avoir violé le droit international.

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