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Près de 120 manifestants anti-Poutine arrêtés en Russie

Près de 120 manifestants anti-Poutine arrêtés en Russie
Interior Ministry officers detain a participant of an opposition protest, calling for Russian President Vladimir Putin not to run for another presidential term next year, in St. Petersburg, Russia, April 29, 2017. REUTERS/Anton Vaganov TPX IMAGES OF THE DAY
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Interior Ministry officers detain a participant of an opposition protest, calling for Russian President Vladimir Putin not to run for another presidential term next year, in St. Petersburg, Russia, April 29, 2017. REUTERS/Anton Vaganov TPX IMAGES OF THE DAY

Malgré les mises en garde du Kremlin, des centaines de personnes ont manifesté samedi contre le président Vladimir Poutine dans plusieurs villes de Russie, dont Saint-Pétersbourg, où près de 120 personnes ont été arrêtées.

Les manifestants ont répondu à l'appel lancé par l'opposant Mikhaïl Khodorkovski, qui dirige le mouvement Russie ouverte, déclaré interdit mercredi par les autorités russes.

À Saint-Pétersbourg, 120 manifestants ont été arrêtés, selon une organisation spécialisée dans la surveillance des manifestations.

À Moscou, des Russes ont marché dans le calme jusqu'aux bâtiments de l'administration présidentielle pour déposer une pétition afin de demander que le président ne se porte pas candidat aux élections présidentielles en mars 2018. Aucune infraction à la loi n'a eu lieu.

Le mouvement Russie ouverte, créé par Mikhaïl Khodorkovski, a lancé son appel à la manifestation dans une trentaine de villes.

Le Kremlin avait prévenu que ces rassemblements étaient illégaux et que la police avait reçu l’ordre d’intervenir.

Mouvement interdit

Le procureur général russe a annoncé mercredi que les activités de Russie ouverte étaient « indésirables ». Les policiers ont ensuite investi les bureaux de l’organisation à Moscou. Ils ont saisi du matériel typographique et des dépliants. Ceux qui se disent membres de l’organisation risquent la prison.

Depuis 2015, les autorités russes peuvent interdire des organisations étrangères installées en Russie considérées comme « indésirables » par l’État. La loi, promulguée par Vladimir Poutine, avait été dénoncée par les défenseurs des droits de l’homme.

Le mouvement Russie ouverte est considéré comme étranger par les autorités russes puisque Mikhaïl Khodorkovski est en exil et s'est réfugié au Royaume-Uni en 2013. Il avait été gracié par Vladimir Poutine après dix ans d'emprisonnement pour escroquerie et évasion fiscale.

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