Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Gentrification: une première vague d'arrestations dans Hochelaga-Maisonneuve

Gentrification: une première vague d'arrestations dans Hochelaga-Maisonneuve
Radio-Canada

La police de Montréal a interpellé une demi-douzaine d'individus dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve ces dernières semaines en lien avec des actes anti-embourgeoisement, a appris Radio-Canada. Ces interpellations s'ajoutent à celles de deux autres présumés malfaiteurs qui, depuis cet hiver, font face à des accusations criminelles de méfait contre des commerces.

Un texte de Julie Marceau

Les dernières interpellations surviennent à quelques jours des « Assises sur la gentrification 2017 » dans Hochelaga-Maisonneuve, le 7 mai. Des manifestations anti-embourgeoisement sont prévues en marge de l’événement.

Une demi-douzaine d’individus ont été interpellés dans la nuit du 12 au 13 avril alors qu’ils posaient illégalement des affiches appelant à un « Festival contre la gentrification » le 6 mai ainsi qu’à une « grande mascarade contre la gentrification et une manifestation festive et turbulente » le 7 mai. Deux personnes ont été formellement arrêtées et ont reçu des constats d’infraction en vertu de la réglementation municipale.

Quant aux deux suspects qui faisaient déjà face à des accusations criminelles pour méfait contre des commerces, l’un d’eux serait lié à une douzaine d’autres actes de vandalisme du même genre.

« Chaque semaine, les efforts se poursuivent, soutient Martial Mallette, commandant du poste de quartier 23. C’est un travail de longue haleine, mais il y a des résultats présentement. »

Le chef du PDQ 23 rappelle toutefois que c’est le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence qui enquête sur les motifs idéologiques des suspects.

«Nous souhaitons aussi savoir ce qui peut être fait en matière de prévention.» - Martial Mallette, commandant du poste de quartier 23

Plusieurs commerçants ont déploré au cours des derniers mois le fait qu’aucune arrestation n’ait eu lieu dans ce dossier.

En novembre 2016, à la suite d’une sixième vague de vandalisme dans l’année contre des commerces, le maire de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard, avait interpellé la police en déclarant que le SPVM « devait porter des accusations ».

VOIR AUSSI:

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.