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Après le bois d'oeuvre, Donald Trump veut se tourner vers les produits laitiers

Trump part en guerre contre les producteurs laitiers canadiens
U.S. President Donald Trump, listens as Justin Trudeau, Canada's prime minister, left, speaks during a news conference in the East Room of the White House in Washington, D.C., U.S., on Monday, Feb. 13, 2017. Amid talk in the U.S. of resetting trade relationships, Trump and Trudeau said both countries are committed to maintaining trade ties and economic integration that support millions of jobs on both sides of the border. Photographer: Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
U.S. President Donald Trump, listens as Justin Trudeau, Canada's prime minister, left, speaks during a news conference in the East Room of the White House in Washington, D.C., U.S., on Monday, Feb. 13, 2017. Amid talk in the U.S. of resetting trade relationships, Trump and Trudeau said both countries are committed to maintaining trade ties and economic integration that support millions of jobs on both sides of the border. Photographer: Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images

Tout juste après avoir imposé des droits compensatoires sur le bois d'oeuvre canadien, le président américain Donald Trump menace maintenant de s'en prendre à l'industrie des produits laitiers, son voisin du Nord étant récemment et soudainement devenu sa cible de choix en matière de commerce.

Le président Trump a écrit sur Twitter, mardi, que "le Canada a rendu très difficile de faire des affaires pour nos producteurs laitiers du Wisconsin et d'autres États frontaliers. Nous n'accepterons pas cela. Regardez bien!"

Ces propos ont été écrits au lendemain de l'annonce, par son administration, de l'imposition de droits compensatoires pouvant aller jusqu'à 24 pour cent sur le bois d'oeuvre canadien. Ce taux pourrait augmenter plus tard cette année.

Le bois d'oeuvre et les produits laitiers sont des irritants de longue date dans la relation commerciale entre les deux pays et étaient déjà considérés comme des dossiers épineux par les présidents précédents.

Ce qui a changé, c'est la façon dont Donald Trump exploite cet enjeu.

Alors que Barack Obama parlait du bois d'oeuvre comme d'un irritant mineur, son successeur en fait un exemple du ton dur qu'il souhaite dorénavant adopter en matière de commerce.

Ses critiques soudaines envers le Canada représentent un changement de cap comparativement aux premiers jours de sa présidence. Soudainement, il se plaint moins de la Chine et du Mexique et davantage de son voisin du Nord.

Dans un échange avec des médias conservateurs rassemblés à la Maison-Blanche, tard lundi, le président aurait déclaré, selon Breitbart News: "Nous aimons le Canada, des gens merveilleux, un pays merveilleux, mais ils ont été très bons pour profiter de nous par le biais de l'ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain)."

Puis, son secrétaire au Commerce a fait tout ce qu'il pouvait pour lier ce conflit à des critiques plus larges au sujet des produits laitiers et de l'ALÉNA: "Ce fut une mauvaise semaine pour les relations commerciales canado-américaines", a déclaré Wilbur Ross.

"Ce n'est pas ce que nous percevons comme un accord de libre-échange qui fonctionne adéquatement."

Le conflit sur le bois d'oeuvre s'inscrit dans un enjeu commercial beaucoup plus important: la renégociation de l'ALÉNA.

Malgré les remarques du président et de son secrétaire au Commerce, ni le bois d'oeuvre ni les produits laitiers ne sont couverts par l'ALÉNA dans sa forme actuelle. Certains acteurs de ces industries seraient toutefois satisfaits que des clauses sur l'un ou l'autre de ces sujets soient ajoutés à l'accord.

Voir aussi:

Trudeau rencontre Trump (13 février 2017)

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