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Le procès de trois ex-hauts dirigeants de la SQ débute à Montréal

Le procès de trois ex-hauts dirigeants de la SQ débute à Montréal
Radio-Canada

Le président américain Donald Trump menace, en des mots très directs, les producteurs de lait canadiens.

Dans un discours au Wisconsin, mardi, il a promis aux producteurs laitiers de cet État de revoir les accords commerciaux avec le Canada, accords qu'il a qualifiés d'"injustes".

"Nous allons appeler le Canada", a-t-il lancé à la foule réunie pour l'entendre parler de la signature de son plus récent décret. Ce décret "acheter américain; embaucher américain" doit donner un avantage aux produits et citoyens des États-Unis pour tout projet fédéral.

Après avoir donné quelques détails sur son décret, il s'est tourné vers le Canada et ses producteurs laitiers.

"Au Canada, des choses très injustes se sont passées contre nos producteurs laitiers", a-t-il accusé.

"Ce qui vous est arrivé est très, très injuste. C'est le genre d'accord typiquement partial, contre les États-Unis. Et ça ne durera pas", a-t-il ajouté, applaudi par la foule.

"Nous allons appeler le Canada et leur demander "qu'est-ce qui se passe?"", a-t-il promis.

"C'est une chose terrible qui est arrivée aux fermiers du Wisconsin", a-t-il insisté, en promettant, encore une fois, d'y voir au plus vite, et même "immédiatement", "dès aujourd'hui".

Le discours de Donald Trump aurait trouvé son inspiration dans le mécontentement des producteurs laitiers du Wisconsin. Ceux-ci perdraient des parts de marché en raison des efforts de l'industrie laitière canadienne pour couper les prix de son lait diafiltré, selon le site internet du gouverneur du Wisconsin, Scott Walker.

Le président américain s'attaquerait donc à cette politique précise plutôt qu'à l'ensemble de la gestion de l'offre, même s'il s'est plaint des règles de l'ALÉNA qui ralentissent tout processus de changement.

"Nous allons faire de très grands changements ou nous allons nous débarrasser de l'ALÉNA une bonne fois pour toutes. On ne peut pas continuer comme ça, croyez-moi", a-t-il lancé.

Jusqu'à maintenant, le gouvernement canadien s'était conforté en entendant le président américain attaquer surtout son voisin mexicain au sujet de l'ALÉNA, allant même jusqu'à dire au premier ministre Justin Trudeau, lors de sa visite à Washington en février, que les États-Unis ne feraient que quelques "ajustements mineurs" à la partie de l'accord commercial qui les lie au Canada.

En fin de journée mardi, le ministre canadien de l'Agriculture travaillait à rédiger sa réaction à la dernière sortie de l'imprévisible voisin américain.

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