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Présidentielle française: Facebook cible 30 000 comptes frauduleux

Présidentielle française: Facebook cible 30 000 comptes frauduleux
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Dans le cadre d'une campagne mondiale contre la désinformation, Facebook cible 30 000 comptes frauduleux associés à la France avant l'élection présidentielle dans ce pays.

La compagnie a annoncé jeudi qu'elle souhaite "réduire la propagation de matériel généré de source frauduleuse, y compris les pourriels, la désinformation, et d'autres contenus trompeurs qui sont souvent partagés par les créateurs de comptes fictifs".

Elle affirme que ses efforts "lui ont permis d'agir" contre les comptes français et qu'elle élimine les sites les plus achalandés.

Facebook et la presse française ont aussi mis en place des programmes de vérification des faits pour combattre la désinformation, notamment en ce qui concerne la campagne en vue des deux tours de la présidentielle, les 23 avril et 7 mai.

Les autorités européennes ont également fait pression sur Facebook et sur Twitter pour retirer la propagande extrémiste et les autres contenus qui violent les règles européennes sur le discours haineux ou d'autres lois.

Par ailleurs, des juges français ont demandé au Parlement européen d'abolir l'immunité dont jouit Marine Le Pen pour que la politicienne de droite puisse possiblement être accusée relativement à l'utilisation en apparence frauduleuse de salaires parlementaires.

Mme Le Pen, qui arrive en tête des sondages en vue de l'élection présidentielle, est membre du parlement européen et jouit donc d'une immunité face aux poursuites.

Le bureau du procureur de Paris a dit vendredi que la requête formulée par des juges d'enquête sera transmise au Parlement européen par le gouvernement français.

Mme Le Pen a répété vendredi sur les ondes de Francetvinfo que les accusations sont sans fondements.

La candidate et d'autres membres de son Front national sont soupçonnés d'avoir utilisé des aides parlementaires rémunérés par l'UE pour effectuer des tâches au profit du parti.

Le Parlement européen a aboli le mois dernier l'immunité de Mme Le Pen dans une autre affaire qui concerne la retransmission sur Twitter d'images sanglantes de la violence de Daech (le groupe armé État islamique).

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