Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Cinq films à ne pas rater à Vues d'Afrique

Cinq films à ne pas rater à Vues d'Afrique
UniFrance

Avec une centaine de films, fictions ou documentaires, représentant au total 37 pays, le choix proposé par le 33e festival Vues d'Afrique, qui s'ouvre vendredi, est riche. Voici une sélection de ce qui nous apparaît comme des incontournables.

Clash

Le réalisateur Mohamed Diab installe un huis clos à l’intérieur d’un camion de police où des manifestants égyptiens, des passants ou encore des journalistes sont entassés de force, quelques heures après la chute du président islamiste Mohamed Morsi, durant l’été 2013. Les différentes opinions s’y affrontent alors qu’à l’extérieur, les violences se multiplient. Présenté à Cannes, salué par de nombreux médias pour son portrait réaliste de la situation explosive, Clash a fait polémique en Égypte.

Good Luck Algeria

La comédie française devrait constituer l’un des moments les plus réjouissants du festival. Inspiré d’une histoire vraie, Good Luck Algeria raconte comment un patron (interprété par Sami Bouajila) se retrouve à participer aux Jeux olympiques d’hiver pour sauver son entreprise. Pour cela, il concourt à l’épreuve de ski de fond pour le compte de… l’Algérie. Le réalisateur Farid Bentoumi maîtrise d’autant plus son scénario que son propre frère a vécu cette aventure sportive.

Jacques Stephen Alexis, mort sans sépulture

Plus qu’une simple figure littéraire, l’écrivain a incarné la conscience de la gauche haïtienne et la lutte contre la dictature de François Duvalier. Le documentaire d’Arnold Antonin revient sur l’importance de l’œuvre (à commencer par son roman Compère Général Soleil) et de la pensée de Jacques Stephen Alexis, mais aussi sur le mystère autour de sa mort, à l’âge de 39 ans. Enlevé en avril 1961 par les sbires du pouvoir alors qu’il revenait de Chine, il pourrait avoir été assassiné.

Boko Haram : Les origines du mal

Alors que la violence des hommes de Boko Haram continue de faire des ravages en Afrique, le réalisateur français Xavier Muntz s’est penché sur les éléments qui ont permis la montée en puissance de la secte terroriste islamiste, depuis son berceau, à Maiduguri, au Nigeria. Le documentaire rappelle que la corruption des élites et l’extrême pauvreté ont servi de terreau à Mohamed Yusuf, fondateur de Boko Haram, notamment auprès des jeunes.

Pluie de sueur

Ce film social d’Hakim Belabbes raconte le combat désespéré de M’barek, un fermier étouffé par les dettes dues à une banque, tandis que la sécheresse s’abat sur sa terre où sa famille vit depuis plusieurs générations. Le Marocain se met dans l’idée de creuser un puits, persuadé qu’il tombera bientôt sur un réservoir d’eau.

Le long métrage se base sur l’histoire vraie d’un vieil homme rencontré par le réalisateur il y a quelques années. Pluie de sueur arrive au Canada après s’être fait remarquer dans d’autres festivals, notamment au Maroc où il a remporté plusieurs prix.

À suivre aussi, du côté des courts métrages

Une petite fille albinos lutte contre le regard des autres dans la fiction A Place for Myself; les conséquences des changements climatiques sur la population d’une région malienne sont au cœur du documentaire Migrants des dunes; Malgache d’Amérique et Exils donnent la parole à des immigrés confrontés à des questionnements identitaires.

INOLTRE SU HUFFPOST

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.