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Projet de loi sur la marijuana: Québec est déçu

Projet de loi sur la marijuana: Québec est déçu

Le Québec s'est dit déçu, jeudi, de la proposition du gouvernement fédéral de légaliser la marijuana, car celle-ci n'est pas assortie d'un soutien financier adéquat pour les provinces.

La ministre responsable de la Santé publique, Lucie Charlebois, a avancé en point de presse à Québec que les sommes déjà mises de côté par Ottawa pour la prévention et les soins en santé mentale étaient "risibles".

La ministre Charlebois a dit qu'un comité interministériel allait se pencher sur les questions de santé et de sécurité pour les Québécois, pour que la province puisse ensuite présenter sa propre loi cadre.

Mais tout le travail effectué sur la question du cannabis fera de "l'interférence" à Québec, a dit Mme Charlebois. Pendant que des équipes se demanderont comment distribuer la marijuana, où et à quel âge, en plus d'étudier les questions de prix et de taxation, d'autres dossiers, eux, resteront en plan, a-t-elle dit.

La légalisation prochaine de la marijuana exige la tenue d'une vaste consultation publique à travers le Québec, selon l'opposition péquiste.

Le porte-parole du Parti québécois en matière de santé publique, Sylvain Pagé, a dit que la population était inquiète.

Selon le projet de loi du gouvernement Trudeau, il sera légal de fumer de la marijuana au Canada à partir de l'âge de 18 ans.

Les provinces pourront changer l'âge minimum légal, mais seulement si elles le haussent.

Les Canadiens pourront avoir jusqu'à 30 grammes de marijuana en leur possession et ils pourront faire pousser jusqu'à quatre plants de l'herbe chez eux. Les plants ne pourront pas dépasser un mètre de hauteur. Et la quantité de plants, quatre, est par logement, non par personne.

Les adultes canadiens pourront acheter du cannabis séché ou frais et de l'huile de cannabis d'un détaillant dont le commerce sera soumis à des règles provinciales.

Dans les provinces où la vente au détail ne serait pas organisée, les Canadiens pourraient acheter le produit en ligne, auprès d'un producteur autorisé par Ottawa. Le cannabis leur serait alors posté dans une livraison sécurisée.

Il demeurera illégal d'exporter du cannabis au-delà des frontières canadiennes.

Les projets de loi prévoient également des tests de dépistage salivaire des drogues afin que les policiers puissent vérifier l'état des automobilistes. La conduite avec facultés affaiblies par la drogue demeure illégale.

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