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Direction du PCC: Maxime Bernier «insulte» les militants du Québec, selon Andrew Scheer

«Nous avons besoin d’un chef qui ne va pas imposer ses idéologies personnelles.»

OTTAWA – Maxime Bernier « insulte » une partie de la base québécoise du Parti conservateur du Canada en dénigrant la gestion de l’offre, selon son adversaire Andrew Scheer.

Lors d’un débat tenu mardi soir à l’émission Power Play de CTV, le candidat à la direction de la Saskatchewan est sorti de sa réserve habituelle pour remettre le Beauceron à l’ordre quant à ses chances de rallier les militants de la Belle Province.

« En tout respect envers Maxime, je ne crois pas qu’il peut gagner au Québec. J’ai plus de députés du caucus du Québec qui soutiennent ma campagne que lui parce qu’il insulte une grande partie de notre base au Québec », a-t-il soutenu.

Quatre députés conservateurs du Québec appuient M. Scheer, alors qu’ils ne sont que deux qui appuient la candidature de M. Bernier.

Plus tôt dans l’émission, M. Bernier avait soutenu qu’il était le « seul » candidat qui pouvait battre le premier ministre Justin Trudeau aux prochaines élections parce qu’il maîtrise les deux langues officielles.

« Vous savez, il y a plus de 100 circonscriptions au Canada à majorité francophone. Alors je serai capable de parler aux Canadiens et de leur parler en anglais et en français. C’est très important », a indiqué le député de Beauce, qui débattait aux côtés des candidats Kevin O’Leary et Kellie Leitch qui peinent à parler français.

La gestion de l'offre divise

Mais Andrew Scheer croit que les positions tranchées de Maxime Bernier sur la gestion de l’offre, par exemple, vont lui coûter des appuis.

« Il les traite de "faux conservateurs", ces gens qui soutiennent la gestion de l’offre. Ils n’étaient pas de "faux conservateurs" quand ils votaient conservateur lors de la dernière élection et celles d’avant », a-t-il déclaré.

Le Parti conservateur appuie officiellement la gestion de l’offre, mais M. Bernier veut rouvrir le débat à ce sujet s’il est élu chef. Entretemps, il tire à boulets rouges sur tous ceux qui appuient ce système.

« Nous avons besoin d’un chef qui ne va pas imposer ses idéologies personnelles, mais permettre à nos membres de choisir nos politiques, qui va rassembler le caucus et trouver des compromis sur le terrain », a conclu M. Scheer.

Le prochain chef du Parti conservateur du Canada sera connu le 27 mai lors d’un dévoilement à Toronto.

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