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La blague jugée sexiste d'un député libéral est investiguée, dit Trudeau

La blague jugée sexiste d'un député libéral est investiguée, dit Trudeau
Canada's Prime Minister Justin Trudeau speaks during Question Period in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa, Ontario, Canada, March 21, 2017. REUTERS/Chris Wattie
Chris Wattie / Reuters
Canada's Prime Minister Justin Trudeau speaks during Question Period in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa, Ontario, Canada, March 21, 2017. REUTERS/Chris Wattie

Le premier ministre Justin Trudeau soutient qu'un "processus est maintenant correctement enclenché" en ce qui a trait au commentaire sexiste qu'aurait émis un député libéral à l'endroit de l'une de ses collègues conservatrices.

Les conservateurs exhortent M. Trudeau à sévir contre Nicola Di Iorio, qu'ils accusent d'avoir fait une blague en référence aux danseuses nues à propos de Dianne Watts, lors d'une réunion de comité à huis clos, plus tôt ce mois-ci.

Selon le quotidien "National Post", qui avait d'abord rapporté l'incident, le député de Saint-Léonard, Saint-Michel aurait réagi à la sonnerie de cellulaire colorée de Mme Watts en lançant: "Où est ton poteau pour te laisser glisser?"

C'était le 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes.

Questionné sur les remarques de son député, vendredi, Justin Trudeau a rappelé ses engagements en matière d'égalité homme-femme et de lutte contre le harcèlement sexuel en milieu de travail.

Ces engagements impliquent "un processus qui interviendrait face à des enjeux de la sorte", a-t-il exposé.

"Ce processus est maintenant correctement enclenché", a-t-il ajouté.

Toute autre question sur le sens de cette déclaration a été redirigée vers le whip en chef du gouvernement, Pablo Rodriguez. Le communiqué de ce dernier affirme que M. Di Iorio n'avait pas l'intention d'insulter Mme Watts et qu'il lui a déjà présenté ses excuses à deux reprises.

"Tous les membres s'entendent pour dire que toute forme de langage ou de comportement inapproprié est inacceptable. Chaque membre du Parlement a droit à un environnement de travail sécuritaire et respectueux et nous prenons cette responsabilité avec sérieux", a déclaré le chef de cabinet de M. Rodriguez, Charles-Éric Lépine.

Dianne Watts estime pour sa part qu'il revient à Justin Trudeau d'agir.

"Il ne devrait y avoir aucun lieu et aucun moment où de tels commentaires sont acceptables", a-t-elle martelé.

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