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Le recours des automobilistes coincés sur l'A-13 sud s'étend à ceux de l'A-520 est

Le recours des automobilistes coincés sur l'A-13 sud s'étend à ceux de l'A-520 est

Le recours collectif déposé en Cour supérieure la semaine dernière au nom des automobilistes et des usagers du transport en commun qui sont restés coincés pendant des heures sur l'autoroute 13 sud lors d'une tempête de neige prend de l'ampleur.

Les cabinets Deveau avocats et Trudel Johnston ont annoncé lundi matin que leur démarche a été amendée pour inclure d’autres automobilistes qui sont restés pris sur l’autoroute 520 est, entre les autoroutes 20 et 13.

Environ 150 personnes de plus sont donc maintenant couvertes par la demande de recours collectif, en plus des 300 à 500 qui pouvaient l’être, selon des estimations, pour le cafouillage de l’autoroute 13 sud.

Les deux cabinets ont également amendé le recours pour que toutes les personnes qui auraient subi un préjudice reçoivent un montant additionnel de 500 $ en dommages punitifs et exemplaires pour atteinte illicite au droit à la sécurité.

Cette somme s’ajoute aux 2000 $ déjà réclamés pour les dommages et intérêts subis pour préjudice moral, pour un montant total de 2500 $. Des dommages matériels et particuliers (essence, perte de salaire, etc.) sont aussi demandés.

Deveau avocats et Trudel Johnston ont aussi fait savoir qu’ils ont trouvé un nouveau plaignant pour défendre la cause des centaines d’automobilistes, après le désistement du plaignant original.

Le recours sera ainsi dorénavant plaidé au nom de Gilles D. Beauchamp. Selon les avocats, ce dernier a mis sept heures à se rendre à son domicile le soir de la tempête. Souffrant d’une blessure sportive, il a souffert « pendant de longues heures » dans son véhicule, sans analgésique ni antidouleur.

Le premier ministre Philippe Couillard a présenté ses excuses aux victimes du cafouillage sur l'autoroute 13 sud la semaine dernière.

Il a affirmé qu'« il est normal et correct que les gens utilisent les tribunaux pour faire valoir leurs droits », mais a jugé qu'il était trop tôt pour discuter de la possibilité d'une entente à l'amiable.

Voir aussi:

Tempête à Montréal (14 mars 2017)

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