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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

La simplicité de Keith Urban, les histoires de famille de François Morency, le cauchemar de l’autoroute 13, la vérité et la spontanéité de Marianne St-Gelais… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Vous pouvez aussi lire, ailleurs dans nos pages, notre compte-rendu de l’entrevue accordée par les trois vedettes de Broue, Michel Côté, Marc Messier et Marcel Gauthier.

Grâce à Nicole Kidman

La superstar du country Keith Urban a beau avoir tout pour lui, beauté, talent, gloire et millions, ces privilèges ne l’ont pas empêché d’affronter certains démons et de sombrer dans les paradis artificiels. En 2006, le chanteur aurait pu laisser sa peau dans la drogue et l’alcool, si ce n’avait été du support de sa conjointe, l’actrice Nicole Kidman. Or, grâce à sa douce, il s’en est sorti. «C’était grâce au pouvoir de l’amour, j’ai trouvé le grand amour, a humblement expliqué Keith Urban, de passage à Tout le monde en parle pour promouvoir ses spectacles du 12 et 13 août à Montréal et Québec. J’étais aussi prêt à accepter que j’avais la maladie de la dépendance. Je voulais trouver une autre façon de vivre et, grâce à l’immense soutien de ma femme, j’ai pu prendre une nouvelle voie.» À Guy A.Lepage, qui se demandait comment et pourquoi l’attrait des plaisirs illégaux peut être si puissant, même lorsqu’on est auréolé de succès, Urban a répondu simplement. «Ce n’est pas une question de choix, c’est le pouvoir de la dépendance. Je ne voulais vraiment plus vivre ainsi…»

De sa charmante et célèbre épouse, Keith Urban a aussi dit qu’elle n’aime pas chanter en public, même si tous deux se sont amusés comme des enfants en poussant la note en duo à Carpool Karaoke. «Je crois que ça l’intimide», a-t-il évoqué. Ce n’est par ailleurs que récemment que Keith Urban a vu The Hours, l’un des films les plus importants du répertoire de Nicole Kidman. «Son dernier film, Lion, est extraordinaire aussi», a souligné l’amoureux, amateur de hockey à ses heures, qu’on a vu dans un montage vidéo fraterniser avec les troupes des Predators de Nashville, la nouvelle «maison» de PK Subban.

La famille, un refuge

Dans son recueil humoristique Discussions avec mes parents, François Morency relate des conversations amusantes entretenues par ses parents, lesquels célébreront le 2 juillet prochain leurs 66 ans de vie commune ; ils se sont rencontrés en 1949. Malgré leurs gentilles prises de bec portant généralement sur des insignifiances un peu comiques, Morency, ses deux frères et sa sœur n’ont jamais eu peur de voir leur papa et leur maman se divorcer. «Jamais, mais tellement pas!», s’est-il exclamé avec vigueur celui qui s’estime chanceux d’avoir grandi dans l’harmonie, dans un contexte où ses géniteurs s’obstinaient pour des détails futiles, mais jamais quant à des valeurs profondes. «C’a été, je crois, ce qu’une famille est supposée être. C’est ton chargeur pour ton iPhone», a illustré Morency pour résumer l’atmosphère familiale. L’humoriste a entre autres fait rire la foule en racontant comment son père et sa mère sont «rodés», même en faisant l’épicerie.

... Et j’ai couché dans mon char

Le gouvernement libéral a été fustigé à boulets rouges, dimanche, pour sa mauvaise gestion de l’incident survenu sur l’autoroute 13 pendant la tempête de neige, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, alors que 300 voitures se sont retrouvées immobilisées en raison des intempéries, sans qu’on ne leur envoie de secours. Caroline Duval, automobiliste qui a vécu le cauchemar avec sa fille de 6 ans, Christian Legault, chef des opérations médias du Service de sécurité incendie de Montréal, Marc Brière, chroniqueur à la circulation au 98,5 et Pascal Bérubé, député du Parti québécois et porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, ont tous débité leur perception des événements et martelé ce qu’auraient dû faire Philippe Couillard et ses ministres responsables lors de ces heures fatidiques.

Guy A.Lepage a d’ailleurs signalé, sur Twitter, que le ministre des Transports, Laurent Lessard, et le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, avaient tous deux refusé d’aller s’expliquer à Tout le monde en parle.

«Je n’ai jamais vu un cafouillage de la sorte se produire, a glissé Marc Brière, avec fermeté. Cette fois-ci, dire qu’ils l’ont échappé, ce n’est pas assez fort (…) Peu importe qui est au pouvoir, dans une situation comme celle-là, ce qui est important, c’est le monde (…) La clé du succès d’une opération de secours, c’est dans la coordination. Mais, pour ça, ça prend un chef, ça prend une personne qui va runner le show, qui va appeler les intervenants, lever du monde…»

«La pire chose qui devait arriver arrivait constamment», a en substance résumé Pascal Bérubé en parlant de cette horrible nuit.

«On était tellement laissés à nous-mêmes, j’ai vu ça comme une prise d’otages un peu, a quant à elle renchéri Caroline Duval. On était comme dans un tunnel, je voyais des gens partir à pied…» La mère de famille n’a pour sa part pas envisagé de quitter sa voiture, puisqu’elle était accompagnée de sa fillette. La dame avait de la nourriture et de l’eau à portée de main pour tenir le coup pendant cette séance de «camping forcé», mais n’avait pas de chandelles pour se réchauffer, comme il est conseillé d’avoir en sa possession en pareil cas.

Une bouteille à la mer

Marianne St-Gelais a été craquante d’authenticité, dimanche, en revenant sur son récent triomphe aux championnats du monde de patinage de vitesse sur coute piste, où elle s’est classée au second rang mondial, mais aussi sur ses performances qui n’avaient pas été à la hauteur aux Jeux olympiques de Sotchi, en 2014. Tant et si bien qu’elle s’est mise à pleurer en expliquant à quel point elle n’aurait pu croire à une remontée après la déception de Sotchi.

Elle a attribué ses contre-performances de l’époque à la relation difficile qu’elle entretenait alors avec son nouvel entraineur, Frédéric Blackburn. Ayant eu du mal à composer avec le départ de son ancien coach, Sébastien Cros, en 2012, la jeune femme n’était pas tellement à l’aise avec le nouveau venu.

«J’ai beaucoup attribué l’athlète que j’étais à Sébastien. J’étais certaine que lui et moi, on allait faire les jeux de Sotchi ensemble. Quand il a quitté, moi j’ai vraiment vécu ça comme un deuil, un rejet. Je l’ai vraiment vécu intensément. Quand Frédéric est arrivé, j’ai mal réagi», a exposé Marianne, avouant s’être «fermée».

«Je me suis vraiment tiré une balle dans le pied».

Aujourd’hui, par contre, St-Gelais et Blackburn s’entendent comme larrons en foire.

«C’était vraiment important, en revenant des Jeux, qu’on mette ça au clair, a noté Marianne, invoquant un problème de communication entre eux. Frédéric fait partie de ma vie, maintenant, il fait partie de mon parcours, et je suis bien contente».

Aux Jeux de Sotchi, l’équipe canadienne de patinage sur courte piste voulait tellement laisses ses déboires derrière que ses membres ont pris soin d’envoyer des bouteilles à la mer. De «vraies» bouteilles dans la «vraie» mer Noire, a précisé Guy A.Lepage, lesquelles contenaient des bouts de papier avec, inscrits dessus, les éléments négatifs à oublier de la compétition.

«Il y avait tellement de choses, s’est enflammé Marianne. Les jeux ont vraiment commencé de belle façon avec la médaille d’or à Charles (Hamelin) au 1500 mètres, et après, c’a été une vague de mauvaises choses qui est arrivée… (…) On a fait un bouteille de vin à la mer, on a écrit toutes les mauvaises choses qu’on voulait laisser à Sotchi, qu’on ne voulait pas ramener avec nous au Canada (…) Ca pouvait passer par toutes sortes de noms, toutes sortes de choses.»

La «cuvée de marde», telle que baptisée par ses créateurs, est ainsi devenue un symbole. «On voulait être certain qu’on s’en rappelle et qu’on puisse en rire par la suite», a observé Marianne St-Gelais.

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