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Le dossier de la Société immobilière du Québec fait du surplace

Les allégations de fraude se transformeront-elles en accusations? Pas de sitôt.
Jasmin Simard/Radio-Canada

Que se passe-t-il dans le dossier de la Société immobilière du Québec (SIQ)? Les allégations de fraude se transformeront-elles en accusations? Pas de sitôt. La procureure responsable de cette affaire a quitté ses fonctions, a appris Radio-Canada.

Un texte de Marie-Maude Denis d’Enquête

Cinq mois après la diffusion de notre reportage-choc sur de possibles fraudes impliquant notamment des bailleurs de fonds du Parti libéral du Québec, le dossier est toujours à l’étude par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui a le pouvoir de déposer des accusations.

Et il ne devrait pas y avoir de développement imminent. La procureure qui étudiait ce dossier depuis 2015 a récemment quitté ses fonctions. Un nouveau procureur sera donc nommé et il devra recommencer l’étude de toute cette affaire.

Selon nos informations, la décision de porter des accusations criminelles ou non par le DPCP était pourtant imminente l’automne dernier.

En novembre 2016, Enquête révélait que les collecteurs de fonds libéraux Franco Fava, Charles Rondeau et William Bartlett, ainsi que l’ancien pdg de la SIQ Marc-André Fortier, se seraient partagé d’importantes sommes d’argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.

Il s’agirait de la plus importante fraude dans une société d’État au Québec et peut-être même au pays.

Selon nos informations, l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a mené une longue et complexe enquête sur cette affaire à partir de 2011.

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