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40 % des Canadiens accepteraient une baisse de salaire pour un avancement de carrière

40 % des Canadiens accepteraient une baisse salariale pour avancer

Tout n’est pas question d’argent, apparemment.

Selon un nouveau sondage ADP, 40 % des travailleurs canadiens accepteraient une réduction salariale à un nouvel emploi afin de pallier un manque de possibilités d’avancement de carrière chez leurs employeurs actuels.

Sur les 828 travailleurs canadiens interrogés, 23 % ont dit qu’ils seraient prêts à retrancher leur salaire de 5 %; 12 % accepteraient une baisse de 10 % et 4 % seraient prêts à aller jusqu’à 15 % de moins.

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Un tiers des Canadiens ont dit que leur employeur n’offrait pas de support en matière de perfectionnement de compétences, de formation, ou de mentorat de carrière. D’autres (19 %) affirment qu’ils n’ont pas demandé de soutien, alors que 9 % soutiennent que leurs patrons n’ont pas le temps de répondre à leurs préoccupations.

« Le paradoxe d’un manque de croissance est qu’alors que de nombreux employeurs disent avoir besoin que les travailleurs s’adaptent de plus en plus à de nouvelles tâches et responsabilités, de nombreux travailleurs disent qu’ils n’ont pas l’appui au développement dont ils ont besoin pour répondre à ces attentes », déclare Sooky Lee d’ADP Canada par voie de communiqué.

« Cette étude devrait être un réveil pour tout employeur qui se soucie de la rétention de ses employés et de la productivité. »

Le sondage indique que les Canadiens faisant face à un « manque de croissance » peuvent être divisés en trois catégories : « Le Prêt », « Le Résigné », et « Le Relax ».

« Le Prêt » représente des employés qui sont impatients de croissance, mais sentent que leur entreprise ne s’investit pas dans leur carrière. Ça représente 65 % des travailleurs canadiens. Ceux qui veulent du progrès, mais qui ont abandonné leur entreprise sont étiquetés comme « Les Résignés » et représentent 53 % des Canadiens. Le dernier groupe, « Le Relax », représente ceux qui pensent que l’avancement de leur carrière serait bien (21 %), mais que ce n’est pas si important.

« Que les employés qui se sentent sous-développés dans votre organisation soient prêts, résignés ou relax, cette étude devrait être un réveil pour tout employeur qui se soucie de la rétention de ses employés et de la productivité », affirme Mme. Lee.

Mentorat = ka-ching!

Bien que les employés puissent ressentir de la frustration par rapport à leur manque de croissance, les gestionnaires ne sont pas toujours en mesure de satisfaire leurs besoins. Un article publié dans le Forbes en 2012 relatait que plusieurs employeurs reconnaissent l’importance du mentorat et de la formation, mais qu’ils sont très coûteux et demandent beaucoup de temps.

« Les entreprises doivent soit trouver les ressources pour répondre aux attentes de leurs employés talentueux ou constamment en train de trouver de nouvelles personnes sur le marché pour les remplacer », stipule l’article.

Comment les entreprises peuvent-elles faire de la rétention?

Les compagnies qui octroient de nouveaux titres d’emploi à leurs employés et leur montrent les possibilités d’avancement sont plus susceptibles de les retenir, a conclu une étude du Glassdoor en février.

« Tous les dix mois, un employé qui stagne dans un rôle le rend 1 % plus susceptible de quitter l’entreprise » s’ils peuvent finalement accéder à une position plus haute ailleurs, selon la société de recrutement.

L’étude concluait aussi que les employés ne resteraient pas nécessairement en obtenant seulement un nouveau titre ou de nouvelles tâches. Une hausse salariale et un milieu de travail sain sont aussi importants.

Ce texte initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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