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Fausse alerte à Concordia: Hisham Saadi en liberté sous conditions

Fausse alerte à Concordia: Hisham Saadi en liberté sous conditions
SPVM

L'homme accusé en lien avec une fausse alerte à la bombe à l'Université Concordia, le 1er mars dernier, est remis en liberté, sous plusieurs conditions, en attendant la suite des procédures.

Hisham Saadi, 47 ans, est accusé d’incitation à craindre un attentat terroriste, de profération de menaces ainsi que de méfait.

« Les garanties offertes par les proches de l'accusé sont sérieuses », a déclaré la juge.

Un proche, chez qui Saadi logera en attendant son procès, a dû verser un dépôt de 5000 $. Un autre proche a également payé un montant supplémentaire de 5000 $.

Hisham Saadi devra garder la paix et ne pas communiquer avec aucune université. Il lui sera interdit de se trouver dans un rayon de 100 mètres de toute université, sauf s'il se trouve dans un wagon de métro en marche.

Il n'aura pas accès à Internet, sauf sous supervision des proches qui ont offert une garantie financière.

Il sera évalué par un psychiatre.

L'étudiant au doctorat a été arrêté durant la nuit du 1er au 2 mars dans l’appartement qu’il sous-louait à un autre étudiant de l’Université Concordia, dans le quartier Côte-des-Neiges.

La fausse alerte à la bombe et un message visant spécifiquement les musulmans fréquentant Concordia, qu'on l'accuse d'avoir envoyés, ont provoqué l'évacuation de trois pavillons de l'Université.

Avec des informations de Bahador Zabihiyan

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