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Rencontre à Ottawa au sujet de l'immigration illégale

Rencontre à Ottawa au sujet de l'immigration illégale
WASHINGTON, DC - MARCH 06: Secretary of Homeland Security John Kelly takes part in a news conference about issues related to a reconstituted travel ban at the U.S. Customs and Borders Protection headquarters, on March 6, 2017 in Washington, DC. Earlier today, President Donald Trump signed an executive order that excludes Iraq from the blacklisted countries but continues to block entry to the U.S. for citizens of Somalia, Sudan, Syria, Iran, Libya and Yemen. Kelly, Secretary of State Rex Tillerson and Attorney General Jeff Sessions left the news conference without taking questions. (Photo by Mark Wilson/Getty Images)
Mark Wilson via Getty Images
WASHINGTON, DC - MARCH 06: Secretary of Homeland Security John Kelly takes part in a news conference about issues related to a reconstituted travel ban at the U.S. Customs and Borders Protection headquarters, on March 6, 2017 in Washington, DC. Earlier today, President Donald Trump signed an executive order that excludes Iraq from the blacklisted countries but continues to block entry to the U.S. for citizens of Somalia, Sudan, Syria, Iran, Libya and Yemen. Kelly, Secretary of State Rex Tillerson and Attorney General Jeff Sessions left the news conference without taking questions. (Photo by Mark Wilson/Getty Images)

Les épineux dossiers des Canadiens refoulés aux postes frontaliers et des migrants qui traversent illégalement la frontière canado-américaine seront à l'ordre du jour lors de la visite à Ottawa du secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, John Kelly.

Le représentant de l'administration Trump sera de passage dans la capitale nationale vendredi, selon un communiqué en provenance de la Maison-Blanche qui a été relayé mercredi par l'attaché de presse du ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale.

En plus de s'entretenir avec son homologue canadien, John Kelly s'entretiendra avec une série de ministres du gouvernement canadien dans le cadre de son passage, dont Ahmed Hussen, à l'Immigration, et Chrystia Freeland, aux Affaires étrangères.

Selon le communiqué de Washington, parmi les dossiers qui seront discutés figurent la sécurité, le contrôle des voyageurs, l'immigration, les réfugiés, la collaboration en matière d'application de la loi ainsi que les politiques en matière de visa.

Cette rencontre survient alors que des Canadiens se sont vu refuser l'entrée en sol américain au cours des dernières semaines pour des raisons vraisemblablement discriminatoires fondées sur la religion ou l'ethnicité, d'après les témoignages de certains qui ont été refoulés.

La plus récente en lice est une Montréalaise née au Canada de parents indiens, Manpreet Kooner, qui tentait de franchir la frontière entre le Québec et le Vermont. Après une attente de six heures, on lui a ordonné de rebrousser chemin en lui disant qu'elle avait besoin d'un visa.

Or, les citoyens canadiens n'ont pas besoin d'un tel document pour se rendre aux États-Unis. Lorsqu'elle a été invitée à se prononcer sur ce cas, mardi, la ministre Freeland a refusé de jeter la pierre aux Américains.

"Chaque pays contrôle sa frontière. Nous, les Canadiens, nous contrôlons notre frontière et les Américains de leur côté contrôlent leur frontière", a-t-elle affirmé en marge d'une annonce dans le foyer des Communes.

La diplomate en chef du Canada a tenu à souligner que le gouvernement de Justin Trudeau avait "travaillé très, très fort pour avoir des liens professionnels et efficaces avec l'administration américaine".

L'autre enjeu qui s'imposera aussi dans les discussions est celui des traversées illégales à la frontière entre le Canada et les États-Unis, un phénomène en croissance selon les données, fragmentaires, fournies par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) jeudi dernier.

Le gouvernement canadien tente de se faire rassurant, répétant depuis des semaines que la situation est sous contrôle et que les agents frontaliers et les forces de l'ordre n'ont pas besoin de davantage de ressources.

Le ministre Goodale a cependant reconnu mardi en mêlée de presse qu'il se penchait sur la possibilité que les migrants puissent être encore plus nombreux à tenter le coup avec l'arrivée du printemps.

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