Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Climat et prix de l'énergie: le Québec devrait bien s'en tirer

Climat et prix de l'énergie: le Québec devrait bien s'en tirer
A picture taken on August 10, 2016 shows pylons supporting a high voltage lines near Verfeil, southwestern France. / AFP / AFP PHOTO / PASCAL PAVANI (Photo credit should read PASCAL PAVANI/AFP/Getty Images)
PASCAL PAVANI/AFP/Getty Images
A picture taken on August 10, 2016 shows pylons supporting a high voltage lines near Verfeil, southwestern France. / AFP / AFP PHOTO / PASCAL PAVANI (Photo credit should read PASCAL PAVANI/AFP/Getty Images)

Riche en hydroélectricité, le Québec pourrait être l'une des seules provinces épargnées par l'inévitable hausse des prix de l'énergie découlant des engagements climatiques internationaux du Canada.

C'est ce que le sénateur libéral indépendant Paul Massicotte a soutenu mardi en déposant un rapport sénatorial intitulé "Positionner le secteur de l'électricité canadien: vers un avenir restreint en carbone".

En conférence de presse à Ottawa, il a souligné que les consommateurs québécois et britanno-colombiens devraient être ceux qui ressentiront le "moins d'impact" sur leur facture d'électricité, car ils s'alimentent à l'hydroélectricité, qui émet très peu de gaz à effet de serre (GES)

Dans les autres provinces plus dépendantes des combustibles fossiles, en revanche, il y aura "fort probablement" une hausse de la facture si Ottawa veut atteindre ses cibles de réduction de GES, a indiqué le sénateur Massicotte.

Car l'Alberta, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse ou encore le Nouveau-Brunswick ont encore "fortement recours" au gaz naturel ou au charbon pour produire de l'électricité, ce qui fait grimper les émissions de GES, a-t-il souligné.

Le sénateur a souligné qu'il faudrait un travail "herculéen" afin de parvenir à respecter les engagements de l'Accord de Paris sur le climat, surtout que le secteur de l'électricité compte seulement pour 11 pour cent des émissions totales de GES du Canada.

Le comité sénatorial permanent de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles étudie les coûts que pourraient entraîner, pour le Canada, les engagements pris en vertu de l'Accord de Paris sur le climat.

Son rapport final est attendu à la fin 2017.

Voir aussi:

GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL

Des sites naturels et culturels célèbres menacés par le réchauffement climatique

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.