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La pollution tue 1,7 million de jeunes enfants chaque année

La pollution tue 1,7 million de jeunes enfants chaque année
Dust blows as vehicles run along a road in Kathmandu, Nepal February 27, 2017. Picture taken February 27, 2017. REUTERS/Navesh Chitrakar
Navesh Chitrakar / Reuters
Dust blows as vehicles run along a road in Kathmandu, Nepal February 27, 2017. Picture taken February 27, 2017. REUTERS/Navesh Chitrakar

Deux rapports de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avancent que plus du quart des décès d'enfants de moins de cinq ans sur la planète est attribuable à la pollution de l'environnement.

La pollution de l’air, le tabagisme passif, l’insalubrité de l’eau, le manque de moyens d’assainissement et le manque d’hygiène entraînent la mort de 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans annuellement dans le monde.

De ce nombre, 570 000 meurent d’infections respiratoires, comme des pneumonies, engendrées par la pollution de l’air ou causées par le tabagisme passif. Les maladies diarrhéiques, causées par un manque d’accès à l’eau potable, causent la mort de 361 000 autres enfants.

« Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants », a déploré la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, par voie de communiqué.

« Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l'air et de l'eau, car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille. »- La directrice générale de l'OMS, Margaret Chan

Le réchauffement de la planète entraîne par ailleurs une hausse des niveaux de dioxyde de carbone ce qui provoque une augmentation de la production de pollen associée à une augmentation des taux d’asthme chez les enfants.

Les carences dans le recyclage des déchets électroniques et électriques – comme des téléphones cellulaires – constituent enfin de nouveaux dangers pour les enfants.

Ces déchets mal recyclés les exposent à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou des cancers, selon l’OMS.

La production de ces déchets aura augmenté de 19 % entre 2014 et 2018, selon l’OMS, pour atteindre les 50 millions de tonnes.

L’OMS estime qu’une grande partie des maladies qui tuent des milliers d’enfants pourraient être prévenues par des interventions dont « on sait qu'elles réduisent les risques environnementaux, tels que l'accès à l'eau potable et l'utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas ».

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