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Le PLC accusé d'avoir ignoré une entorse aux règles pour favoriser Yolande James

Le PLC accusé d'avoir ignoré une entorse aux règles pour favoriser Yolande James
Radio-Canada.ca

Le Parti libéral du Canada (PLC) est accusé d'avoir fermé les yeux sur une entorse aux règles pour favoriser Yolande James, ex-ministre libérale sous le gouvernement Charest, dans la circonscription de Saint-Laurent.

Un texte de Philippe-Vincent Foisy

Radio-Canada a obtenu des photos d’affiches publicitaires de Mme James où on voit le logo du PLC et l’aspirante candidate qui annonce qu’elle brigue l’investiture.

Or les règles du Parti libéral prévoient qu’ « aucun(e) candidat(e) potentiel(le) à l’investiture ni aucun(e) candidat(e) à l’investiture qualifié(e) ne peut se servir d’un logo actuel ou de tout logo ou de tout symbole utilisé par le passé par le PLC ».

« Si il/elle choisit de le faire, le/la président(e) de la campagne nationale ou toute autre personne autorisée à agir en vertu des présentes règles pourra prendre les mesures qu’il/elle considère nécessaires à la fois dans l’intérêt de l’équité et pour le PLC », peut-on également y lire.

Une porte-parole de Yolande James a indiqué que sa campagne n’avait rien à voir avec ces affiches. Elles ont été « posées par le propriétaire de l’endroit. Lorsque nous l’avons su, nous lui avons demandé de les retirer immédiatement, ce qu’il a fait ».

La gestionnaire des relations avec les médias au PLC, Marjolaine Provost, a indiqué que le parti prenait au sérieux « toutes les questions qui sont soulevées au sujet des courses aux investitures » et que le parti « étudiait » la situation.

Une source a indiqué à Radio-Canada que « ce n’est pas la première fois » qu’un candidat s’affiche avec le logo du parti. Si les affiches sont retirées et que l’infraction ne se répète pas, la candidature de la personne n’est pas retirée.

Des données effacées

D’autres allégations ont circulé dans Saint-Laurent, notamment à propos de membres effacés des bases de données.

Marjolaine Provost a réitéré que le Parti libéral prenait au sérieux « toutes les plaintes qui sont déposées au sujet des données et des listes d’électeurs ». Elle a ajouté que le PLC faisait une enquête « pour déterminer les circonstances [qui ont mené à la disparition des données] ».

Le nom de la prochaine candidate libérale sera dévoilé mercredi soir. L’ex-ministre Yolande James affronte une enseignante, Emmanuella Lambropoulos, et la fiscaliste Marwah Rizqy qui s’était présentée pour le Parti libéral du Canada en 2015, dans Hochelaga. Mme Rizqy avait toutefois été forcée de s'incliner devant Marjolaine Boutin-Sweet, du Nouveau Parti démocratique.

La candidature d’Alan de Sousa a été écartée la semaine dernière. Le maire de l’arrondissement Saint-Laurent soutenait que le PLC ne lui a pas donné le feu vert parce que sa campagne menaçait celle de Mme James. Le parti n’a pas justifié la décision de son comité du feu vert de bloquer sa candidature.

Les représentants libéraux s’étaient justifiés en invoquant « l’intérêt du parti et le droit à la vie privée des tiers partis ».

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