Après la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Police provinciale de l'Ontario (PPO), c'est au tour de la Sûreté de Québec (SQ) de lancer un vaste processus de révision des plaintes pour agressions sexuelles qui ont été classées "non fondées" au cours des dernières années.
Le corps policier québécois procédera à l'étude d'un échantillon des plaintes qui ont reçu la cote "non fondée" afin de vérifier si les dossiers ont été menés correctement par les enquêteurs.
L'objectif n'est pas de reprendre les enquêtes à zéro, mais bien de vérifier pourquoi aucune accusation n'a été déposée dans ces dossiers.
Cette décision s'inscrit dans la foulée d'une vaste enquête menée par le quotidien "The Globe and Mail" qui a mis au jour de graves lacunes dans la façon dont les policiers traitent les plaintes pour agressions sexuelles au Canada.
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