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La Colombie-Britannique aurait conclu une entente sur les transferts fédéraux en santé

La Colombie-Britannique aurait conclu une entente sur les transferts fédéraux en santé

Une source au sein du gouvernement de la Colombie-Britannique soutient qu'une entente a été conclue avec Ottawa sur les transferts fédéraux en santé, qui comprendrait une enveloppe extraordinaire pour lutter contre la crise des opioïdes.

L'entente prévoirait la hausse annoncée de 3,0 pour cent par année des transferts fédéraux en matière de santé, et une enveloppe de 10 ans pour la santé mentale et les soins à domicile. Selon cette source, la hausse totale de la contribution fédérale en Colombie-Britannique, avec les "fonds dédiés", atteindrait environ 4,4 pour cent.

Une conférence de presse a été convoquée vendredi par Ottawa et le gouvernement provincial.

La conclusion de cette entente constitue une rupture de ton du gouvernement libéral de Christy Clark, qui a toujours maintenu son opposition à l'offre d'Ottawa, et qui était solidaire du front commun des provinces récalcitrantes, avec le Québec, l'Ontario, l'Alberta et le Manitoba. Ces provinces réclamaient une hausse annuelle de 5,2 pour cent des transferts fédéraux.

Les autres provinces et territoires avaient conclu tour à tour une entente bilatérale avec Ottawa après l'échec de négociations nationales juste avant Noël. Toutes les provinces avaient alors rejeté l'offre fédérale, qui prévoyait des fonds dédiés de 25 milliards $ sur cinq ans pour la santé mentale et les soins à domicile, en plus d'une hausse annuelle de 3,5 pour cent des transferts fédéraux. Le Québec, notamment, estimait qu'Ottawa empiétait ainsi dans les champs de compétence provinciale en décidant où l'argent fédéral devait aller. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a parlé de "fédéralisme prédateur".

Le mois dernier, le ministre de la Santé de Colombie-Britannique, Terry Lake, disait se sentir trahi par l'approche "diviser pour régner" adoptée par Ottawa depuis l'échec des négociations nationales.

La crise des opioïdes, qui a fait 914 morts cette année en Colombie-Britannique, a peut-être fait pencher la balance.

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