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Lyon, la ville en vedette du volet gastronomique de Montréal en Lumière

Montréal en Lumière: direction Lyon
Catherine Lefebvre

La 18e édition du festival Montréal en Lumière, qui se tiendra cette année du 23 février au 11 mars, met à l’honneur Lyon, la capitale gastronomique française. Mise en bouche d’un évènement haut en saveurs.

Ville sœur de Montréal, Lyon est aussi une source d’inspiration indéniable pour Montréal en lumière, grâce à sa fameuse Fête des Lumières ayant lieu tous les mois de décembre depuis 1852 ! C’est donc une occasion en or de célébrer la gastronomie lyonnaise à la base de nombreux grands classiques français.

Fidèles à leurs habitudes, les grands chefs d’ici accueilleront leurs complices lyonnais pour concocter des repas gastronomiques à souhait. Parmi la brigade lyonnaise, Jérôme Bocuse, président du groupe Bocuse, et Christophe Muller, chef de cuisine de l’Auberge du Pont de Collonges, triple étoilé Michelin depuis 50 ans, seront les coprésidents d’honneur du festival. Nous pourrons entre autres gouter à la cuisine de Joseph Viola, chef propriétaire du bouchon lyonnais Daniel & Denise et Meilleur ouvrier de France en 2004, qui ira faire un tour dans la cuisine de Jonathan Lapierre-Réhayem au Balmoral.

Rencontré à Lyon l’année dernière, Joseph Viola nous a décrit en détail l’essence d’un bouchon lyonnais, restaurant typique de cette ville française. « À l’époque où les gens se déplaçaient en calèche, les restaurants s’appelaient alors des auberges. Les gens en profitaient pour se restaurer, certes, mais pendant ce temps-là, l’aubergiste prenait une botte de paille et bouchonnait les chevaux. D’où le nom des bouchons lyonnais, raconte-t-il. Encore aujourd’hui, c’est un lieu dans un endroit historique respectant le décor de l’époque, comme la nappe à carreaux, les verres ballons, des chaises en bois, des tables rapprochées… Quand on entre dans un bouchon lyonnais, il faut qu’on ait l’impression que le temps s’est arrêté. Au niveau de l’assiette, il n’y a que des spécialités lyonnaises, comme la tête et le foie de veau, la quenelle de brochet, le pâté en croûte… Tout doit être fait maison, à partir de produits frais et idéalement locaux. » L’ambiance est si chaleureuse que nous avons l’impression d’être à la maison à tous les coups.

En plus des duos de chefs montréalais et lyonnais, nous pourrons découvrir la cuisine des chefs du réseau Délice, provenant de 22 villes gourmandes dans le monde, un réseau initié à Lyon en 2007. Quinze chefs de ce réseau feront aussi partie de la programmation de Montréal en lumière cette année, notamment Neil Jewell de l’Afrique du Sud qui sera reçu au Ikanos et Juris Dukalskis de la Lettonie sera accueilli chez Laloux. C’est sans compter tous les évènements spéciaux, comme la Fête des fromages d’ici (gratuit), qui célèbrera pour une 11e année nos fabuleux artisans fromagers lors d’une grande dégustation de leurs créations fromagées. Et une fois de plus, Montréal en lumière offre son soutien à La Tablée des chefs, un organisme qui lutte contre l’insécurité alimentaire chez les jeunes. Certains participants à leur programme de formation Les Brigades culinaires pourront vivre une expérience unique en cuisine avec les chefs invités lors de l’évènement.

Un festival hivernal unique à ne pas manquer ! www.montrealenlumiere.com

Lyon, ville vedette de Montréal en lumière (2017)

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