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«Qui ne dit mot consent»: Trudeau aurait dû critiquer le décret, dit le NPD

«Qui ne dit mot consent»: Trudeau aurait dû critiquer le décret, dit le NPD
New Democratic Party (NDP) Member of Parliament (MP) Helene Laverdiere speaks during Question Period in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa February 27, 2012. REUTERS/Chris Wattie (CANADA - Tags: POLITICS)
Chris Wattie / Reuters
New Democratic Party (NDP) Member of Parliament (MP) Helene Laverdiere speaks during Question Period in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa February 27, 2012. REUTERS/Chris Wattie (CANADA - Tags: POLITICS)

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) reproche à Justin Trudeau d'avoir passé sous silence la question du décret présidentiel sur l'entrée de certains étrangers aux États-Unis lors de son entretien avec Donald Trump.

Le premier ministre canadien avait le devoir de soulever l'enjeu, car "qui ne dit mot consent", a tranché la députée néo-démocrate Hélène Laverdière en point de presse dans le foyer des Communes, lundi.

L'élue de Laurier-Sainte-Marie a soutenu que "ne rien dire ne fait qu'encourager", et qu'il n'aurait par ailleurs "pas été très compliqué", pour Justin Trudeau, de faire état des préoccupations du Canada à ce chapitre.

À l'issue de son tête-à-tête avec le président des États-Unis à la Maison-Blanche, lundi après-midi, le premier ministre a plaidé que les Canadiens ne s'attendaient pas de leur leader à ce qu'il fasse la morale au voisin du sud.

Le NPD est d'avis que les Canadiens s'attendent, au contraire, à ce que leur premier ministre se fasse le porte-parole de leurs valeurs en matière de droits de la personne.

Car ils ne peuvent accepter "qu'un pays démocratique décrète une interdiction d'entrée en se basant sur la religion et le pays d'origine des gens", a soutenu la députée Jenny Kwan.

Justin Trudeau et son équipe se rendaient à cette rencontre avec comme principal objectif de s'assurer que le Canada ne fasse pas les frais des mesures protectionnistes du nouveau président.

Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a souvent manifesté son désir de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

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