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Ambrose dénonce la libération de celui qui avait décapité un passager

Ambrose dénonce la libération de celui qui avait décapité un passager
La Presse canadienne

Rona Ambrose dénonce la décision de libérer l'homme qui avait décapité un passager d'un autocar au Manitoba.

La chef intérimaire du Parti conservateur a écrit sur sa page Facebook que la libération de Will Baker, la nouvelle identité de Vince Li, ne lui paraissait pas juste. Elle a aussi piqué le premier ministre Justin Trudeau en affirmant qu'il devrait donner la priorité aux droits des victimes.

La Commission d'examen du Code criminel du Manitoba a accordé une absolution inconditionnelle à Will Baker, qui ne sera plus placé sous surveillance

Baker avait été jugé non criminellement responsable de la mort de Tim McLean en 2008. L'individu qui souffrait de schizophrénie a été envoyé dans un établissement psychiatrique. Il était initialement gardé dans une pièce verrouillée, mais avait obtenu un peu plus de liberté chaque année depuis ce temps.

Mme Ambrose s'est indignée que "Li soit maintenant un homme libre (et) qu'il ne demeure pas très loin de la résidence de la mère de Tim McLean".

Certains ont répondu au message de Mme Ambrose en lui faisant remarquer que le meurtre, la sentence et l'assouplissement graduel des conditions que Baker devait respecter se sont succédé alors que les conservateurs étaient au pouvoir.

Baker vit seul dans un appartement de Winnipeg depuis le mois de novembre, mais il faisait toujours l'objet de surveillance afin d'assurer qu'il prenne ses médicaments. Ses médecins l'ont décrit comme un patient modèle.

La mère de la victime, Carol de Delley, qui s'opposait publiquement à ce que Will Baker recouvre sa liberté, veut que le meurtrier de son fils soit judiciairement obligé de soigner sa maladie. "Cela fait neuf ans que je mets en garde la population", a-t-elle écrit sur Facebook.

En 1999, la Cour suprême avait statué qu'une Commission d'examen se doit d'accorder l'absolution inconditionnelle aux personnes qui ne posent pas de menace importante à la sécurité du public.

L'arrêt précise que pour le maintien de conditions à l'endroit d'une personne trouvée non criminellement responsable, une Commission doit être confrontée à des preuves évidentes qu'elle présente un risque.

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