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Pas de mea-culpa de Gerry Sklavounos

Le député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, n'aurait pas l'intention d'admettre avoir eu des comportements déplacés à répétition à l'égard de jeunes femmes à l'Assemblée nationale.

Un texte de Martine Biron

Radio-Canada a appris que, dans la déclaration publique qu'il livrera dans sa circonscription jeudi, M. Sklavounos affirmera qu'il n'a jamais eu l'intention d'offenser qui que ce soit, et que si certains de ses gestes ont pu être mal interprétés, il pourrait s'en excuser.

L'homme de 42 ans sera accompagné de son épouse et des membres de l'association libérale de sa circonscription.

Selon nos sources, le député Sklavounos, qui souhaite réintégrer le caucus libéral, insistera sur le fait que le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) l'a complètement blanchi des allégations d'agression sexuelle à l'endroit de la jeune Alice Paquet. « Aucun acte criminel n'a été commis », avait conclu jeudi le DPCP.

M. Sklavounos avait toujours clamé son innocence sans commenter davantage les faits qui lui étaient reprochés par la plaignante, pour éviter de nuire à l’enquête policière. Il avait également exprimé le souhait que la lumière soit faite sur les allégations lancées à son endroit.

Alice Paquet avait créé une commotion à l’Assemblée nationale et au sein de la population en accusant publiquement le député Sklavounos de l’avoir agressée sexuellement. Elle avait fait cette confession au cours d’un rassemblement de soutien aux victimes d’une série d’agressions sexuelles à l’Université Laval.

D'autres membres du personnel de l'Assemblée nationale avaient également déploré certains comportements de M. Sklavounos à la suite des allégations d'Alice Paquet.

Couillard demandait une déclaration « très sentie et très sincère »

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, avait affirmé vendredi que la réintégration de M. Sklavounos ne serait « ni immédiate ni automatique ».

Le chef du Parti libéral du Québec avait également indiqué que Gerry Sklavounos devait faire amende honorable en produisant une déclaration publique « très forte, très sentie et très sincère » de bonne conduite envers les femmes s’il souhaitait possiblement réintégrer le caucus du parti. Celle-ci devra indiquer de quelle manière « comme personne, comme homme », il entend se comporter avec les femmes à l'avenir.

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