Un ancien technicien médical a été reconnu coupable d'agression sexuelle et d'abus de confiance pour avoir mené des examens inappropriés dans des centres de recrutement de l'armée, en Ontario.
Un comité de cinq militaires a rendu son verdict, jeudi, en cour martiale. James Wilks a aussi été reconnu coupable de trois des sept chefs d'abus de confiance qui pesaient contre lui.
Il s'agit de la troisième condamnation de l'officier marinier à la retraite, qui a conduit des milliers d'examens médicaux auprès de potentielles recrues des Forces armées canadiennes durant sa carrière de plus de vingt ans.
Il a déjà purgé une peine de neuf mois de prison après avoir été reconnu coupable d'agression sexuelle et de quatre chefs d'abus de confiance en décembre 2011. Deux ans plus tard, on l'a condamné à 30 mois derrière les barreaux pour 10 chefs d'agression sexuelle et 15 chefs d'abus de confiance. Il a toutefois fait appel de cette décision.
Dans ce plus récent procès, six femmes ont porté plainte relativement à des incidents survenus à Thunder Bay, à London et à Windsor. Elles disent avoir été inutilement soumises à des examens de leur poitrine.
Un juge militaire prononcera sa peine le 24 mai.
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