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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants

La «réconciliation» de Dany Turcotte et Caroline Néron, un hommage à Roger Tabra, la mise au point de Karine Vanasse, les humeurs de Gaby Gravel… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Réconciliation douce-amère

«Ça fait longtemps que je n’ai pas été stressé de même avant une émission. Caroline Néron is in the building! Ça me stresse beaucoup, parce que la dernière fois qu’on s’est vus, ça m’a pris cinq mois à m’en remettre…» Dany Turcotte a désamorcé la possible tension d’entrée de jeu, avant d’accueillir la comédienne et chanteuse devenue femme d’affaires et Éric Lapointe, les premiers invités de la soirée.

La raison de la mise en garde? Lors du dernier passage de Caroline Néron à Tout le monde en parle, à l’automne 2014, Dany Turcotte lui avait remis une carte un peu baveuse où était inscrit ceci : «J’aurais voulu t’offrir un petit bijou, j’ai cherché partout, je suis même allé sur carolineneron.com, mais je n’ai rien trouvé de beau…»

La taquinerie en avait alors offensé plus d’un. Plusieurs s’étaient portés à la défense de Caroline sur les réseaux sociaux et Dany Turcotte avait été joyeusement vilipendé sur plusieurs tribunes. Le fou du roi s’était même retrouvé en une du Journal de Montréal pour ce gag.

Or, il n’y avait aucune trace d’animosité entre les deux artistes lorsque Caroline Néron est entrée sur le plateau. Dany Turcotte et elle se sont fait une chaleureuse accolade et, rapidement, on a blagué sur la «controverse». Caroline a remis à Dany un sac de son entreprise contenant un bracelet de sa nouvelle collection Néron-Lapointe (qu’elle était venue promouvoir avec Éric Lapointe).

«Je suis-tu obligé de le porter toute la soirée?», n’a pu s’empêcher d’en remettre Dany Turcotte, qui a ensuite résumé «l’affaire» et les proportions qu’elle a prises.

«J’avais reçu des insultes un peu partout à cause de cette carte-là, qui était malhabile, j’en conviens, mais c’était une intention de faire une blague qui n’a pas marché. Ce qui peut arriver à n’importe qui…», a expliqué Dany Turcotte.

«Merci quand même, c’a été super bon pour moi. C’a été bon pour mes chiffres», a répliqué Caroline Néron, du tac au tac. «Alors là, j’espère que tu m’as donné une carte très, très méchante, aujourd’hui…»

Or, Dany Turcotte n’a pris aucun risque et y est allé d’une carte extrêmement gentille, à la fin de l’entrevue.

«Je voulais vous offrir un petit bijou, j’ai cherché partout, je suis même allé sur le site carolineneron.com, mais j’ai dû laisser tomber, incapable de me décider, devant tant de beauté», était-il écrit sur le bout de papier.

«C’est tu assez têteux!», a conclu Dany Turcotte.

Hommage à Tabra

Au printemps dernier, Éric Lapointe perdait un complice et un collaborateur de premier plan en la personne de Roger Tabra, parolier qui lui a offert quelques-uns de ses grands succès, dont

Mon ange, N’importe quoi et Loadé comme un gun. Bien avant son décès, Roger Tabra, lui, avait déjà déclaré à Tout le monde en parle qu’il considérait Lapointe comme son fils spirituel. Ce dernier a reconnu sans hésitation, dimanche, qu’il n’aurait pas connu une telle carrière si Roger Tabra n’avait pas croisé son chemin.

«Assurément pas. Je n’aurais pas eu le même cheminement. Je ne retrouverai jamais un collaborateur avec lequel j’aurai autant de chimie. Oui, il y avait des textes de Tabra, mais il y en avait plusieurs qu’on coécrivait ensemble. On se connaissait tellement bien, on se voyait quotidiennement. Il était capable d’écrire des choses qui collaient à ma vie, que j’avais envie de chanter, qui m’inspiraient de la musique et du texte (…)»

«C’est une longue histoire d’amitié, pour ne pas dire une longue histoire d’amour, Roger et moi. Mon deuil n’est toujours pas fait. J’ai encore un dossier avec des textes qui n’ont pas de musique, de Roger ; j’ai tenté à quelques reprises de travailler dessus, mais juste voir son écriture à la main, ça me fait mal encore. Il savait depuis quelque temps que la fin était proche ; dans le bas des pages, il m’a écrit des petites notes. «J’ai confiance en toi, bonhomme, tralali, tralala…» J’ai l’impression qu’il est toujours là, parce qu’à chaque concert, à chaque soir, il est à côté de moi, parce que je le chante, je chante ses mots. Il va être là jusqu’à la fin, c’est sûr.», a juré Éric Lapointe.

Souvenirs de jeunesse

Karine Vanasse est devenue un brin mal à l’aise en revoyant un extrait d’elle-même en entrevue à Tout le monde en parle, datant d’il y a 11 ans. C’est qu’à l’époque, la jeune femme avait plus ou moins apprécié des commentaires formulés par Dany Turcotte, qui louangeait sa grande maturité en la taquinant, en lui demandant par exemple si elle avait déjà des cheveux blancs ou si elle se tenait avec Andrée Lachapelle. Présente pour parler de sa nouvelle série, Cardinal, un projet canadien-anglais, l’actrice a expliqué comment elle s’était alors sentie.

«J’avais 20 ans, à ce moment-là, et ce que je commençais à sentir, c’était : «Montre-nous donc, que tu en as, des boutons, montre-nous donc que tu n’es pas si disciplinée que ça ; on trouvait ça bien cute, une petite enfant prodige qui faisait plein d’affaires, mais là, tu es rendue dans notre gang, salis-toi un petit peu…» C’est comment moi je le ressentais à ce moment-là, et j’étais vraiment sur la défensive. Au début de la vingtaine, tu es en train de te définir, d’essayer d’être un adulte. Il y a des choses qui ne sont pas encore claires», a exposé Karine Vanasse, en mentionnant qu’aujourd’hui, ce sentiment s’était dissipé. Elle dit s’amuser plus dans son métier désormais et, non, elle n’est pas amie avec Andrée Lachapelle, mais plutôt avec Mariana Mazza. «Avec la maturité, l’âge, il y a un calme qui s’installe, tu t’assumes plus, tu as moins besoin de te prouver, de devoir jouer à l’adulte. J’en suis une, et les amis que j’ai autour de moi ont aussi une réalité, des responsabilités. (…) L’équilibre s’est un peu plus fait entre moi et les gens autour de moi, ce qui fait que j’ai moins l’impression d’être une extraterrestre», a illustré Karine Vanasse, qui a aussi raconté avoir sacrifié un projet en Europe pour pouvoir jouer dans Cardinal sous les ordres de Podz, un réalisateur avec lequel elle rêvait de travailler. C’était également là pour elle l’opportunité de percer le marché du Canada anglais, un créneau hyper difficile à infiltrer pour les Québécois. «J’étais dans des séries américaines, et je n’arrivais pas à me retrouver dans un magazine canadien anglophone», a-t-elle souligné. Ses agents américains la réclamaient après le tournage de Blue Moon, mais la belle a finalement préféré changer d’agence, puisqu’ils étaient mécontents qu’elle accepte Cardinal.

Florence ou Gaby?

Elle ne semble pas si loin, l’époque où les téléspectateurs envoyaient des vivres à Andrée Champagne, alias Donalda, la croyant réellement dans la misère auprès du pingre Séraphin. Dimanche, Florence Longpré, l’interprète de la truculente Gaby Gravel de Like-Moi, y est allée d’un «Ben oui!» senti lorsque Guy A.Lepage lui a demandé si des gens croient que sa maquilleuse incompétente existe pour vrai. Apparemment, Gaby Gravel reçoit des invitations à des mariages. «Je ne sais pas ce qui se passe, s’ils invitent Gaby Gravel ou s’il veulent que moi j’y aille, en tant que Florence Longpré», a ricané la comédienne. «Moi, si je me marie, je n’ai pas envie que Gaby Gravel soit à mon mariage, je le déconseille», a-t-elle ajouté en pouffant de rire, spécifiant qu’elle n’a aucune connaissance, aucune notion de maquillage dans la vie.

«J’ai le meilleur des deux mondes : j’ai connu la gloire avec Gaby Gravel, mais moi, je peux rester très discrète dans mon coin, me cacher derrière ce personnage, dire des choses immondes…», s’est réjouie la comédienne qui, a-t-on appris pendant l’entrevue, avait fait les auditions pour SNL Québec ; la journée où elle a appris qu’elle n’avait pas été retenue, son copain du moment lui avait annoncé qu’il la quittait.

La célébrité a en outre apporté à Florence Longpré son lot d’instants cocasses. «La dernière affaire que j’ai publiée (sur Facebook, ndlr), c’est assez drôle… C’est une méprise de ma part. J’étais à la Place Dupuis et je pensais… Il y avait un itinérant qui avait l’air de regarder ce que je mangeais, alors après, j’ai voulu lui donner… Et je me suis rendu compte que c’était juste quelqu’un avec un horrible manteau (rires). Ce n’était pas un itinérant. Le monsieur m’a dit : pourquoi tu me donnes ça, j’ai pas faim…», a relaté Florence dans un fou rire.

*L’homme d’affaires Alexandre Taillefer figurait aussi parmi les invités de Tout le monde en parle, dimanche. Lisez ici notre compte-rendu de ses propos. Le chercheur Yoshua Bengio, qui étudie l’intelligence artificielle, était également présent, tout comme l’actrice transgenre Gabrielle Boulianne-Tremblay.

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