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Le ministre des Finances croit que le «Buy Québécois Act» serait contreproductif

Carlos Leitao croit que le «Buy Québécois Act» serait contreproductif
Quebec's Minister of Finance Carlos Leitao addresses the media before a meeting of Canada's Provincial Finance Ministers in Ottawa, Canada December 21, 2015. REUTERS/Blair Gable
Blair Gable / Reuters
Quebec's Minister of Finance Carlos Leitao addresses the media before a meeting of Canada's Provincial Finance Ministers in Ottawa, Canada December 21, 2015. REUTERS/Blair Gable

Le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, estime que l'adoption d'une clause "Buy Québécois Act" comme le propose le Parti québécois pour répondre aux mesures protectionnistes aux États-Unis serait une "erreur monumentale".

Interrogé lors d'un événement à Montréal, samedi matin, M. Leitao a affirmé qu'il serait "contreproductif" et "aberrant" de "combattre le protectionnisme par du protectionnisme" et de se "replier sur soi-même".

Lors du dernier conseil national du Parti québécois, le chef Jean-François Lisée a annoncé son intention de s'inspirer du "Buy American Act" pour favoriser l'achat local advenant une victoire de son parti en 2018. Selon lui, la priorité à l'achat local n'entre pas du tout en contradiction avec une ouverture au libre-échange.

Le ministre des Finances déplore aussi l'approche "agressive et de contestation" qu'affiche le chef péquiste face à l'administration américaine _ une approche "erronée" dans le climat actuel, a-t-il souligné.

M. Leitao a indiqué que le gouvernement du Québec discutait beaucoup avec les Américains pour leur démontrer "les bénéfices" qui découlent de leurs relations commerciales avec la province

Le gouvernement souhaite aussi approfondir ses relations avec les élus et les entreprises des grandes villes et des États américains où les échanges sont déjà nombreux.

"Le travail de base doit se faire de façon efficace, sans grand excès de déclarations (pompeuses), ça doit se faire sur le terrain, ce que nous faisons déjà. Nous avons déjà augmenté les ressources humaines et financières des délégations générales du Québec aux États-Unis pour accélérer ce travail-là", a-t-il expliqué en entrevue avec La Presse canadienne.

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