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Premier contact BMW Série 5 2017: retrouver son identité

Premier contact BMW Série 5 2017: retrouver son identité

La BMW Série 5 a vu le jour en 1972, trois ans avant la BMW Série 3 si populaire aujourd’hui. Même si la Série 5 est un peu moins visible sur nos routes, elle est l'une des plus vendues de son segment, et un modèle très important qui sert avec la Série 7 de vitrine technologique pour la marque BMW. Il s’agit également du modèle le plus équilibré de la marque allemande, offrant une combinaison parfaite de performances et de confort.

Sauf que la génération précédente de la Série 5 a trop poussé du côté du confort, délaissant quelque peu l’agilité et l’agrément de conduite au profit d’une conduite luxueuse. Loin d’être une mauvaise voiture, la Série 5 précédente était tout de même très lourde ce qui avait une incidence directe sur son comportement routier. Orgueilleux, les ingénieurs de BMW ont travaillé fort et le résultat final est une BMW Série 5 2017 qui pèse 62 kg de moins dans sa version d’entrée de gamme grâce à une utilisation exhaustive d’aluminium et de magnésium, notamment.

Lors de la présentation qui a précédé notre premier contact avec la nouvelle Série 5 dans la région de San Francisco en Californie, BMW a mis l’emphase sur la tenue de route et le dynamisme de sa nouvelle berline intermédiaire. On nous a parlé de sa cure d’amaigrissement, mais aussi de son nouveau châssis, de sa direction active qui tourne autant les roues avant que celles à l’arrière, de son système de conduite adaptatif qui permet de modifier son comportement sur la route, et de ses moteurs plus puissants.

On a bien sûr parlé des nombreuses technologies de sécurité et de conduite semi-autonome ainsi que les améliorations apportées à l’habitacle, mais il n’y avait pas de doute que ce que BMW voulait mettre de l’avant était que sa Série 5 allait être plus amusante à conduire et mieux alignée avec la personnalité dynamique propre aux produits BMW.

BMW Série 5 2017

Premier contact BMW Série 5 2017: retrouver son identité

Plusieurs moteurs pour la BMW Série 5 2017

La nouvelle BMW Série 5 sera propulsée de série dans le modèle 530i xDrive par un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 248 chevaux et un couple de 258 lb-pi livré à bas régime. Si la puissance ne semble pas énorme, sachez que sur la route la 530i xDrive affiche de belles performances qui devraient répondre aux besoins de la grande majorité des acheteurs.

Certaines autoroutes de la région de San Francisco sont dotées d’entrées qui sont contrôlées par des feux de circulation. Cela veut dire que l’on embarque sur l’autoroute en accélérant à partir d’un arrêt complet. Croyez-moi, il n’y a rien de mieux pour évaluer les performances d’une voiture, et la BMW 530i xDrive n’a pas déçu.

L’autre modèle qui sera offert lors du lancement de la BMW Série 5 au Canada sera la 540i xDrive. Elle est propulsée par un moteur six cylindres, turbocompressé également, qui développe 335 chevaux et 332 lb-pi de couple disponible dès 1 380 tr/min.

Nous avons eu l’occasion d’évaluer la BMW 540i xDrive sur des routes assez sinueuses. Le moment était venu de voir si BMW avait réussi à rétablir l’identité sportive de sa Série 5 et surtout, retrouver cet équilibre idéal entre confort et performance.

La BMW Série 5 est effectivement plus légère et on le sent dans les courbes. La voiture est plus posée et n’a pas peur des virages serrés où elle ne bronche pas tout en donnant l’impression que nous sommes loin de ses limites. En jouant avec les différents modes de conduite, dont les modes Sport et Sport+, nous remarquons des différences notables au niveau de la suspension et de la réactivité du moteur, mais, peu importe, le mode choisi, l’intermédiaire de BMW s’amuse d’un tournant à l’autre.

Il y a cependant un petit bémol à ajouter du côté de la direction. Elle semblait déconnectée de la route et trop légère. Même en mode Sport+, le volant était mou et il était parfois difficile de bien positionner la voiture en entrée de virage. Une direction plus ferme, et la nouvelle Série 5 aurait pu réellement se démarquer dans son segment. En contrepartie, la boîte de transmission automatique à huit rapports fait un travail remarquable et s’adapte à tous les styles de conduite.

Il se peut cependant que BMW ait réservé ça pour la prochaine BMW 550i qui arrivera plus tard cette année. Annoncée comme étant la Série 5 la plus puissante à ce jour (plus que toutes les versions précédentes de la BMW M5 même), elle pourra atteindre 100 km/h en quatre secondes environ.

La BMW 530i xDrive offerte à partir de 61 500 $ réussit l’exploit en 6,0 secondes tandis que la 540i xDrive atteint 100 km/h en 4,8 secondes. Ce sera quoi avec la prochaine M5?

BMW prépare aussi une version hybride enfichable de la Série 5 baptisée 530e iPerformance, le premier d’une gamme de modèles portant ce nom et tous propulsés par une motorisation combinant essence et électricité. Selon BMW, la 530e iPerformance pourra parcourir environ 45 kilomètres en mode électrique.

Un habitacle passablement amélioré

Dès que l’on s’assoit dans la BMW Série 5 2017, l’on retrouve un habitacle beaucoup plus vivant que ce qu’offrait l’ancienne Série 5. Plusieurs éléments rappellent la nouvelle Série 7, par exemple l’écran de 10,2 pouces dans lequel nous avons droit à la toute dernière génération du système d’infodivertissement iDrive. Les graphiques sont plus beaux et l’écran est plus facile à naviguer même s’il faudra encore passer un peu de temps avant d’être complètement familier avec l’emplacement des différents menus.

Le système de navigation s’est avéré cependant un peu fatiguant alors que l’icône représentant la voiture semble toujours un peu en avance sur l’intersection qui approche. Mon copilote et moi-même avons souvent tourné trop tôt ou manqué complètement notre sortie. Il y a aussi ce système de contrôle gestuel qui permet de contrôler différentes fonctions comme le volume simplement en levant la main et en effectuant différents gestes.

C’est un gadget qui impressionne les passagers, mais il n’est pas nécessairement précis et souvent il faut s’essayer à quelques reprises pour que cela fonctionne. Et si vous avez tendance à gesticuler beaucoup quand vous parlez, ne soyez pas surpris si vous montez le volume de la radio.

Il y a aussi ce système de stationnement autonome maintenant disponible au Canada qui s’avère plus tape-à-l’œil qu’utile. L’idée est que vous pouvez laisser la Série 5 devant votre entrée de garage, par exemple, et quitter la voiture. Par la suite, vous appuyez sur un bouton sur la clé intelligente et la voiture avancera par elle-même pour finaliser l’opération de stationnement. Vous pouvez également lui demander de sortir de l’espace de stationnement. C’est intéressant et unique, mais je ne crois pas que beaucoup s’en serviront, principalement car la manœuvre n’est pas un exemple de rapidité.

Comme il se doit, la BMW Série 5 est bourrée de technologies d’assistance à la conduite et de prévention des accidents. Elle freinera pour vous dans toutes sortes de situations, elle vous empêchera de changer de voie si une voiture se trouve dans votre angle mort, elle suivra le trafic automatiquement sans que vous ayez à appuyer sur la pédale droite, elle vous maintiendra dans votre voie en ajustant la direction et plus encore.

La BMW Série 5 est certainement une meilleure voiture que le modèle qu’elle remplace. Plus performante et plus belle, elle conserve son confort tout en ajoutant un peu de piquant à la conduite. Ceux et celles qui veulent un comportement très sportif voudront probablement attendre la 550i, mais ultimement la nouvelle Série demeure le meilleur choix dans le segment pour les conducteurs qui aiment vraiment conduire.

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