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Enquête policière sur Pierre Paradis : des députés sous le choc

Enquête policière sur Pierre Paradis : des députés sous le choc

Des députés de l'Estrie ont réagi à l'enquête policière dont fait l'objet Pierre Paradis. Le député aurait fait un «geste déplacé» possiblement de nature sexuelle. La plaignante serait une de ses ex-employées.

Pierre Paradis a été relevé de ses fonctions de ministre de l'Agriculture et exclu du caucus libéral jeudi soir après que des policiers de la Sûreté du Québec aient averti le cabinet du premier ministre que le député faisait l'objet d'un « signalement ».

La députée libérale de Richmond, Karine Vallière, est l'une de celles qui a réagi à cette décision. « Je suis sous le choc encore ce matin. Ce ne sont pas des nouvelles le fun pour des collègues. Il y a une enquête en cours. Il faut retenir nos commentaires dans la situation, mais je suis comme la majorité de la population du Québec : je suis stupéfaite », a-t-elle dit au micro de C'est pas trop tôt en Estrie.

« On verra si des accusations seront déposées ou pas. Quoi qu'il en soit, il y a une présumée victime et il y a la présomption d'innocence. Personne n'est au-dessus de la loi, peu importe le métier que l'on exerce. Ce sont des allégations qui sont importantes. La justice va suivre son cours et on verra », ajoute-t-elle.

Mme Vallières assure que jamais elle n'a eu vent que M. Paradis faisait l'objet d'un signalement ou des rumeurs qui couraient selon lesquelles il aurait fait un « geste déplacé ». « Non, jamais », a-t-elle dit.

Un tremblement de terre

Le député de Granby, François Bonnardel, est aussi sous le choc d'apprendre que son collègue fait l'objet d'une enquête. « Des rumeurs, on en entend toutes les semaines à l'Assemblée nationale. Hier, ça été un tremblement de terre qui frappe assez fortement la région », a-t-il dit.

Ce dernier ne comprend pas pourquoi Philippe Couillard n'a pas divulgué plus tôt cette information. « Ce sont des allégations extrêmement graves. Ce qui est particulier, c'est que tout indique le premier ministre était au courant de cette enquête qui a commencé le 19 janvier. Est-ce qu'on a voulu nous cacher l'information en nous disant que ce n'était qu'une simple chute à cheval? Après dix ans de vie politique, je n'ai jamais vu ça qu'on remplace un ministre immédiatement pour une chute, une commotion. C'est particulier. Les gens méritent une réponse à cet état de situation. »

M. Bonnardel soutient que les relations entre les hommes et les femmes sont, dans la plupart des cas, respectueuses à l'Assemblée nationale. « Je trouve triste de voir une situation comme celle-là. Je ne veux pas l'accuser de rien, mais c'est extrêmement préoccupant de voir deux cas [avec l'affaire Sklavounos] comme ceux-là en l'espace d'à peine six mois. »

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