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«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants

«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants

Les cocasseries de Lise Dion, la classe de Pierre Moreau, les mots pleins d’espoir de Pierre-Yves Lord, la fraîcheur de Wyclef Jean… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Causez pour la cause

Ce mercredi 25 janvier se tiendra l’événement Bell Cause pour la cause. Le principe? Pour chaque appel, chaque interaction sur les réseaux sociaux et chaque message-texte marqués du mot-clic #BellCause, Bell versera 5 cents à diverses initiatives en santé mentale. Ce qui a fait s’exclamer à Dany Turcotte, en début d’émission : «Si vous voulez vous venger de Bell, c’est le temps de leur faire verser des 5 cents pour la maladie mentale!»

Appelez-la Lise

Entrevue très cocasse et anecdotique avec Lise Dion, représentative du sympathique recueil Humeurs d’une femme mûre et divertissante, que l’humoriste lancera cette semaine. Évoquant les nombreux décès de 2016, la dame a lancé, pleine d’autodérision : «Je devrais peut-être me maquiller avant d’aller me coucher, le soir (…) Ce serait un respect pour les ambulanciers et les gens de la morgue». Elle a également rendu Dany Turcotte perplexe en suggérant la possibilité de «se maquiller la noune».

Lise Dion a admis qu’il est probablement plus difficile pour une femme célèbre de rencontrer l’amour que pour un homme de même statut. Heureusement, elle se dit sereine dans son célibat.

«Je n’ai jamais été seule (NDLR : avant aujourd’hui) et je suis une enfant unique, j’ai toujours aimé être avec le monde (…) Finalement, j’ai réussi à être super heureuse toute seule. (…) Je veux être heureuse à plein avec moi pour ne pas emmerder la personne qui va vivre avec moi (…) Je pense que je vais être très vivable parce que j’ai trouvé le bonheur avec moi. Je suis capable d’aller au restaurant et au cinéma toute seule», a détaillé celle qui a vendu plus d’un million de billets en carrière et qui, a-t-on appris dimanche, a peur des terroristes et des invasions à domicile, et s’est acheté un chien policier de 105 lbs – qu’elle a entraîné à «mordre les testicules», a-t-elle précisé – pour se sentir en sécurité.

Autres perles : si elle avait un pénis, Lise Dion s’achèterait le genre de gros bateau, qu’estime-t-elle, seuls les hommes sont capables de conduire. «J’essaierais plein de chars de course», a-t-elle ajouté. Adepte de karaoké (et spécialement de la chanson Laisse-moi partir, de Nicole Martin), elle déteste voir et entendre les gens se moucher au restaurant et s’est récemment adonnée à un régime-miracle à base d’aubergine, que son médecin a vertement critiqué. Que voudrait-elle qu’on écrive sur sa pierre tombale? «Elle a beaucoup ri, elle a été très heureuse, elle a vécu une vie extraordinaire. Merci tout le monde. Bonsoir!»

À la défense de Gaétan Barrette

Assermenté en tant que président du Conseil du Trésor, lundi dernier, après une pause due à des ennuis de santé, Pierre Moreau s’est porté à la défense de son gouvernement dans quelques dossiers, et a aussi voulu, à sa façon, redorer l’image de son voisin de l’Assemblée nationale, Gaétan Barrette.

«Il est très gentil, Gaétan Barrette», a fait valoir Moreau.

«Quand on dit la même chose que lui, il est charmant», a rétorqué Guy A.Lepage.

«Le système de la santé, c’est le système le plus complexe géré par le gouvernement du Québec, a renchéri Pierre Moreau, avec beaucoup de classe. C’est très compliqué, il y a beaucoup de monde, là-dedans. Moi, je l’ai vécu de l’intérieur : la qualité, le dévouement des gens à l’intérieur de ce système, les médecins, le personnel soignant, les infirmières, les préposés aux bénéficiaires, ce sont des gens qui ont une vocation. Ce n’est pas du travail, c’est une vocation.»

«On sent que ce système est sous pression, oui, on cherche à trouver des façons d’éliminer cette pression-là, de mieux faire fonctionner, si c’est possible, pas sur le dos des gens qui y sont, mais en collaboration avec les gens qui y sont, a enchaîné l’homme politique. On n’a pas tous la même façon de s’exprimer. Gaétan Barrette a son style, mais ce n’est pas quelqu’un qui a de mauvais desseins.»

Guy A.Lepage a alors souligné à son interlocuteur que lui est poli, ce qui n’est pas toujours le cas de Gaétan Barrette.

«C’est fondamental, il faut toujours rester poli, c’est un devoir que je me fixe à tous les jours quand je me lève. À la fin de la journée, je passe en rétrospective si je l’ai été. Des jours, je ne suis pas satisfait de toutes les performances que j’ai faites, mais j’essaie de corriger la journée suivante», a sagement exposé Pierre Moreau.

Futur premier ministre?

S’il a affronté Philippe Couillard lors de la course à la chefferie du Parti libéral au printemps 2013, Pierre Moreau ne rêve pas, aujourd’hui, d’être «calife à la place du calife», a-t-il assuré à Guy A.Lepage. L’homme a d’ailleurs eu des propos très flatteurs à l’endroit de son collègue Philippe Couillard.

«Le travail n’est pas ouvert, a martelé Pierre Moreau. Cette course à la direction a permis, autant à Philippe Couilard, que ça m’a permis, à moi, de découvrir les qualités de l’un et de l’autre. On a développé un grand respect, une grande amitié. La qualité première, en politique, quand on travaille dans une équipe, c’est la loyauté et, à cet égard, je ne suis même pas à penser à ça, à le remplacer ou pas.»

«C’est quelqu’un qui a été d’une grande solidarité, d’une grande loyauté, quand j’ai eu des moments difficiles, qui n’avaient rien à voir avec la politique, a continué Moreau. Il n’était pas obligé de faire ça. Et je peux vous dire que, très régulièrement il téléphonait. Ce n’était pas le premier ministre qui appelait un de ses ministres, ce n’était pas un docteur qui appelait un de ses patients, c’était un ami qui en appelait un autre et qui demandait : comment tu vas, j’espère que tu vas revenir bien.»

Et si jamais le calife «câlifait son camp», a demandé Guy A., serait-il tenté?

«C’est le genre de décision qu’on prend quand la situation arrive. Entre ce qui se passe aujourd’hui et ce qui va se passer dans six mois, en politique, c’est une éternité. Ce serait présomptueux pour moi de répondre à cette question. Si vous me posez la question maintenant, la réponse c’est : je ne pense pas à ça», a avoué Pierre Moreau.

Un message d’espoir

Né en Haïti, Pierre-Yves Lord a été adopté à l’âge d’un an et chérit sa chance d’avoir été choisi par des parents aimants, mais l’animateur de TVA a raconté avoir traversé des moments houleux dans son adolescence, ponctuée de séjours en centres, foyers et familles d’accueil. «Il y a eu une période où il y avait une incompatibilité avec mes parents adoptifs (…) Ça arrive dans toutes les familles (…) On était comme un couple qui avait besoin d’un break», a-t-il résumé.

Après quoi, il s’est adressé aux jeunes qui, comme lui jadis, cherchent leur place dans le monde. «Quand il y a eu une vague de fugues dans les centres jeunesse, j’avais le goût de crier à ma tv : hé le jeune, ça se peut que ça aille mal (…) mais la tempête, elle passe. Ça peut durer longtemps, mais ça va finir par passer. »

Ce qui l’a «replacé dans la vie»? De se trouver une passion pour la communication, la radio et le métier de DJ, a-t-il soutenu. Le fait de côtoyer des bums et petits truands, a-t-il noté, lui a montré où il ne devait pas aller.

Wyclef en français

Invité des plus charmants et passionnants, Wyclef Jean a lancé un cri du cœur à l’endroit de son pays natal, Haïti, mais aussi envers la langue française, qu’il affectionne énormément depuis qu’il poussait la note dans ce dialecte à l’église de son père, lorsqu’il était enfant. Il se dit en outre amoureux du rap français.

Le point de départ de cette discussion? Sa reprise de Ne me quitte pas, qu’on a fait entendre sur le plateau. Un cadeau que Wyclef a voulu offrir à sa mère, a détaillé le principal intéressé. «À Brooklyn, le dimanche, quand ma mère faisait la cuisine, elle écoutait toujours la chansonnette française, a relaté le rappeur aux deux pieds sur terre. J’étais jeune et j’aimais la faire rire. Alors, je me plantais devant elle et, comme j’adorais la façon de chanter des chanteurs français, je les imitais (…) Jacques Brel est l’un de mes chanteurs préférés. (…) J’ai fusionné les deux : Brooklyn rencontre Brel. C’est ça, Wyclef!»

Le taquin s’est même permis une boutade à une Lise Dion conquise. «Quand je fais l’amour on m’appelle Roméo», a-t-il susurré langoureusement en regardant sa voisine de Tout le monde en parle.

Wyclef Jean a en outre profité de son passage à la table de Guy A.Lepage pour spécifier que son groupe, The Fugees, est encore sous contrat avec Sony Records pour deux albums, même si on prenait pour acquis que le trio n’existait plus depuis longtemps puisque chacun des membres poursuivait une carrière solo. Il est également revenu brièvement sur la passion intense vécue avec Lauryn Hill alors que The Fugees était au faîte de la gloire.

Les poissons gigotent, les poissons barbotent

Le biologiste marin Daniel Pauly déplore la vision romantique qu’on entretient de la pêche, alors que nos écosystèmes marins sont présentement hautement en danger. «On est en train de vider les océans», a laissé tomber le spécialiste sans hésitation.

Ainsi, doit-on arrêter de manger du poisson?, a interrogé Dany Turcotte. Individuellement, nos initiatives ne valent pas grand-chose, a plaidé Daniel Pauly, en comparant l’importance de la présence des poissons dans nos eaux au capital d’un compte en banque, qui continue de produire des intérêts.

«Évitons les gros poissons, mangeons des poissons un peu plus petits, et la planète s’en portera mieux», a conseillé l’auteur des livres Mange tes méduses! et Global Atlas of Marine Fisheries.

Sexe et confidences

Drôle de contraste que l’entrevue avec Claude Perron, Edith Arsenault et Rolande Fabien, juste après l’entretien avec Daniel Pauly. Propriétaires de la chaîne de boutiques Séduction, les entrepreneurs d’une même famille ont démystifié quelques idées préconçues sur leur type de commerce.

Oui, les jouets érotiques viennent souvent de Chine ou d’Allemagne, comme quantité d’autres accessoires qu’on se procure en magasin. Oui, les employés sont généralement à l’aise avec la sexualité

«On a beaucoup d’étudiants en sexologie, qui travaillent chez nous pendant toutes leurs études. Oui, ce sont des gens plutôt à l’aise avec la sexualité», a dépeint Edith Arsenault. «(…) Ça prend presque deux semaines avant qu’ils puissent vendre un produit érotique, afin qu’ils puissent utiliser les bons termes, les bonnes descriptions, qu’ils puissent être à l’écoute des clients et pouvoir les servir comme il faut», a ajouté Claude Perron, évoquant la formation que les employés reçoivent.

Qu’est-ce qui a changé avec le temps?, s’est enquis Dany Turcotte.

«Les mentalités ont changé énormément. Entre 1972 et aujourd’hui, c’est un monde de différence (…) À l’époque, certains se cachaient pour venir», s’est étonné Claude Perron.

Semble-t-il que le département de la sexualité anale est constamment en expansion. Non, les employés ne testent pas nécessairement tous les produits, mais doivent les connaître quand même à la perfection pour pouvoir en parler.

Des clients de tous les âges, jeunes autant que personnes âgées, se présentent à la boutique. Et, oui, Fifty Shades of Grey a contribué à faire augmenter les ventes et à populariser les articles de sadomasochisme. «On a vraiment vu un changement au niveau du comportement du consommateur, c’était flagrant. Le client entrait beaucoup plus informé (…) Et nous, on a vu des pénuries», a informé Edith Arsenault.

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