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Stéphanie Boulay, des Soeurs Boulay, se confie sur ses troubles alimentaires

Stéphanie Boulay, des Soeurs Boulay, se confie sur ses troubles alimentaires
Samuel Larochelle

Pas toujours facile d'accepter son corps. Stéphanie Boulay, la moitié des Soeurs Boulay, ne fait pas exception. Dans une publication sur Instagram, la chanteuse confie avoir souffert d'anorexie.

«Le médecin m'avait examinée pis avertie que si j'engraissais pas, il allait me placer en institut psychiatrique. J'ai tout de suite pris du poids pis on en a plus reparlé.»

«Je me suis déjà aussi demandé: les filles "moyennes" comme moi, elles sont où dans les magazines, dans les défilés?". Parce que j'avais besoin d'un modèle de mon format à quelque part de flasheux et beau pour espérer me complaire dans ma peau.»

«Aujourd'hui, je pète ma coche pis j'ai envie de crier: "on peut tu juste parler de femmes tout court, on peut tu montrer toutes les femmes, sans les mettre dans des cases de poids?" »

(1/2) D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu perdre du poids. Certains seront choqués de lire ça, d'autres comprendront. C'est fucked up être une femme, être un humain dans le fond, pis se voir tout le temps, en photo, à la télé, à côté de monde toujours plus beau pis plus mince que soi. Que tu pèses 100 ou 300 livres, la douleur du combat est là pareil. Mais hier matin, je sais pas ce qui s'est passé, je me suis réveillée pis je me suis dit "wow je suis belle, vive mon corps, vive mes cuisses, vive mon cul." Je savais pas si ce feeling-là allait durer, mais j'ai vraiment passé une belle journée, en tout cas. Pis juste avant de me coucher, j'ai sorti, fouille-moi pourquoi, un vieil album que mes amis du secondaire m'ont fait quand je suis partie de la Gaspésie pour aller étudier. J'y ai trouvé cette photo de moi, à 11 ans je pense. Je croyais vaguement avoir déjà souffert d'anorexie, parce que je sais que ma mère m'avait déjà emmenée chez le médecin un moment donné en lui disant que je mangeais tellement rien que j'étais rendue faible pis anémique. Le médecin m'avait examinée pis avertie que si j'engraissais pas, il allait me placer en institut psychiatrique. J'ai tout de suite pris du poids pis on en a plus reparlé. De ma tête d'adulte, je me dis que c'était peut-être pas si grave, que j'avais peut-être juste eu une poussée de croissance, que l'anorexie c'est sûrement plus intense que ça. Mais je le sais pareil que j'étais malade pis que, dans le fond, je suis clairement pas tant guérie encore, même si ça paraît plus de l'extérieur. (Suite...)

A photo posted by Stéphanie Boulay (@bephaniesoulay) on

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