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Sanctions contre Freeland: pas question de donnant-donnant

Sanctions contre Freeland: pas question de donnant-donnant

Le gouvernement canadien ne retirera pas ses sanctions contre la Russie en échange d'une levée de l'interdiction de séjour dont fait l'objet la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.

Une porte-parole de la nouvelle diplomate en chef du Canada a écrit mercredi dans un courriel qu'"aucune levée de sanctions contre la Russie n'est prévue".

La ministre figure parmi les 13 Canadiens qui ont été inscrits en 2014 sur la liste noire du Kremlin en guise de représailles aux sanctions canadiennes imposées après l'annexion de la Crimée.

Dans un article publié un peu plus tôt, mercredi, l'agence de presse russe Sputnik écrivait que le régime de Vladimir Poutine pourrait la retirer de cette liste en échange d'un retrait de ces sanctions.

Le bureau de la ministre a offert une fin de non-recevoir à cette proposition, tranchant qu'il "n'y a pas de "quid pro quo" quant aux agressions et actions illégales de la Russie".

Petite-fille d'immigrants ukrainiens, Chrystia Freeland a été promue aux Affaires étrangères dans le cadre du remaniement ministériel survenu mardi à Ottawa.

Lorsqu'on l'a questionnée, après la cérémonie d'assermentation, sur le défi que pourrait représenter son statut de persona non grata, elle a insisté sur sa volonté de dialoguer avec tous les pays.

L'ancienne journaliste économique, qui a été correspondante à Moscou pendant quatre ans, a insisté sur sa profonde connaissance du pays et sur son amour de la langue et de la culture russes.

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