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Finis les collants sur les voitures et postes de police du SPVM, dit une arbitre

Finis les collants sur les voitures et postes de police du SPVM, dit une arbitre
Le Huffington Post Québec

Finis les autocollants "On a rien volé, nous" et "Contre la loi 3" sur les voitures de police de Montréal et les postes du SPVM: un tribunal d'arbitrage vient d'ordonner à la Fraternité des policiers de cesser d'en poser et de rembourser les frais engendrés pour tous les enlever.

Ces autocollants avaient été apposés par les policiers montréalais pour protester contre le projet de loi 3 du gouvernement provincial qui proposait de revoir les régimes de retraites du secteur municipal, qu'ils jugeaient désavantageux pour eux.

Depuis le 15 juillet 2014, les autocollants se sont retrouvés sur des voitures de police, des gilets pare-balles, des postes de commande et des bureaux du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

La Ville de Montréal a fait enlever les collants, mais de nouveaux ont aussitôt été apposés. Elle a soutenu que ces gestes des policiers constituent du vandalisme sur ses biens, lui causant ainsi des dommages et engendrant de nombreux coûts pour les faire enlever et ensuite nettoyer le tout.

Elle a alors déposé un grief patronal pour régler la situation.

Les policiers ont fait valoir que leur liberté d'expression leur permettait d'exprimer ainsi leur opposition au projet de loi et que la présence des autocollants ne nuisait pas à leur travail.

L'arbitre Nathalie Faucher a rendu une sentence arbitrale fin décembre à ce sujet.

Elle rappelle que la liberté d'expression a des limites.

Dans ce cas précis, elle souligne que les autocollants apposés par la Fraternité comportent divers messages laissant sous-entendre que les corps publics n'ont pas respecté le principe de la libre négociation ou encore qu'ils sont des voleurs. Il est donc compréhensible que le SPVM, en tant que corps policier, ne souhaite pas être associé à de tels messages, écrit-elle.

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