Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Cette impressionnante vidéo accélérée de la pollution envahissant Pékin est devenue virale

Cette impressionnante vidéo accélérée de la pollution envahissant Pékin est devenue virale

Un brouillard de pollution déboulant entre les immeubles, enveloppant la ville et saturant l'air respirable, voilà à quoi pourrait bien ressembler l'apocalypse en Chine. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, à Pékin, la prophétie infernale s'est déjà réalisée et ce timelapse filmé en début d'année 2017 nous en fait prendre conscience.

20 minutes accélérées en 12 secondes. La vidéo, publiée sur Youtube, a déjà plus de 100 000 vues (à l'heure où nous publions cet article). Il faut dire que le rendu est particulièrement choquant. Entre les buildings, un brouillard gris-jaune collant à l'odeur âcre a envahi tout le paysage. La visibilité est limitée à quelques centaines de mètres devant soi seulement.

Que reste-il comme air respirable pour les habitants? Si l'on en croit l'alerte rouge pollution qui a agité la ville le 16 décembre 2016, pas grand-chose. Début janvier 2017, l'indice officiel de classification de la qualité de l'air (l'Air Quality Index) indique un AQI de plus de 400, soit une dangerosité maximale.

Déjà immobilisée mi-décembre 2016 par un pic de pollution, la capitale chinoise tournait à nouveau au ralenti au moment d'entamer une nouvelle année. Écoles et autoroutes fermées, vols annulés, vieux véhicules à moteur à émissions élevées condamnés au garage. Dimanche 1er janvier, la concentration de particules fines (2,5 microns de diamètre , particulièrement dangereuse car elles pénètrent très profondément dans les poumons) avait dépassé les 500 microgrammes par m3, selon les relevés de l'ambassade américaine rapportés par l'observatoire aqicn.org.

Avec une toxicité 20 fois supérieure aux normes internationales, ce brouillard provient principalement de la combustion du charbon utilisé pour le chauffage et la production d'électricité, dont la demande augmente durant l'hiver.

Sur les réseaux sociaux, les habitants de Pékin étaient exaspérés.

"Pourquoi donc n'ont-ils pas déclenché l'alerte rouge? Parce que cela ferait mauvais genre pour le premier jour de l'année?", s'est agacé un internaute sur la plateforme de microblogs Weibo.

"La pollution possède désormais son "hukou" (permis de résidence) à Pékin, c'est fichu, elle ne s'en ira plus", rétorquait un autre, se désolant qu'il soit impossible d'aller "en plein air" pour célébrer le nouvel an.

La température hivernale continuant de baisser dans les jours à venir, la situation ne va pas aller en s'améliorant.

"On ne peut pas chasser le brouillard avec un éventail", dit un proverbe japonais. En matière de pollution, il s'agirait en effet d'arrêter de brasser du vent, les dangers sont réels et l'apocalypse a commencé.

INOLTRE SU HUFFPOST

La pollution en Chine

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.