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Nouvelle-Écosse: un ex-militaire aurait tué sa famille avant de se suicider

Nouvelle-Écosse: un ex-militaire aurait tué sa famille avant de se suicider

Les quatre personnes trouvées mortes dans une maison à Upper Big Tracadie, en Nouvelle-Écosse, mardi soir, étaient membres d'une même famille.

Des proches ont confirmé que les victimes sont Lionel Desmond, 33 ans, son épouse Shanna, 31 ans et leur fille Aaliyah, 10 ans, ainsi que la mère de M. Desmond, Brenda, 52 ans.

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), tout indique que M. Desmond s'est enlevé la vie avec une arme à feu et que les trois autres victimes sont mortes de blessures infligées par balle.

Des autopsies auront lieu pour confirmer la cause des décès. Il n'y avait aucun signe d'effraction dans la maison.

Deux armes à feu ont été trouvées sur les lieux, mais les policiers poursuivent leurs recherches.

Un ancien militaire atteint de problèmes de santé

La tante d'une des victimes a indiqué que Lionel Desmond avait pris part à la mission des Forces armées canadiennes en Afghanistan.

Il avait été basé à Gagetown au Nouveau-Brunswick. Il souffrait du syndrome de stress post-traumatique et il avait tenté d'obtenir de l'aide, selon elle. Elle a confié que la nouvelle l'a laissée sous le choc.

Un ancien collègue de l'homme au sein de l'armée, Trevor Bungay, a raconté à la CBC qu'il avait pris part à une mission de trois mois avec lui en 2007. Il a appris sa mort avec beaucoup d'émotion, a-t-il confié.

L'enquête se poursuit

Le détachement de la GRC de Guysborough mène l'enquête. Des voitures de police entouraient toujours la maison mercredi matin. Des enquêteurs du service d'identification judiciaire ont été appelés sur les lieux.

La police a été appelée à la maison mardi soir peu après 18 h. Les policiers avaient précisé peu de temps après qu'il n'y avait aucun risque pour le public.

La présidente adjointe du conseil du comté d'Antigonish, Sheila Pelly, a déclaré que la nouvelle a secoué la communauté. Elle connaissait elle-même les victimes, mais n'a pas voulu commenter l'affaire.

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