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Le documentaire «Théâtre de la vie» dénonce le fardeau du gaspillage alimentaire

«Théâtre de la vie» dénonce le fardeau du gaspillage alimentaire
Courtoisie

Le gaspillage alimentaire est un fardeau important en agriculture, de même que chez les épiciers, les restaurateurs et les consommateurs. À ce sujet, le film Théâtre de la vie, mettant en vedette le réputé chef Massimo Bottura, prend l’affiche vendredi.

Lors de l’Exposition universelle de Milan 2015, Massimo Bottura — dont le restaurant Osteria Francescana a été désigné meilleure table au monde en 2016 — a proposé à 60 de ses confrères de réputation internationale — dont John Winter Russell du restaurant Candide à Montréal et Jeremy Charles du restaurant Raymonds à Saint-John — de se joindre à lui pour cuisiner des aliments destinés aux poubelles en une soupe populaire extraordinaire offerte aux Milanais les plus affamés. Bien qu’il soit plutôt rare de voir se réunir ces deux univers complètement différents, c’est une source d’inspiration incomparable et certainement une belle occasion de démocratiser la vulnérabilité et l’itinérance.

Le film présente entre autres les liens remarquables qui se forgent entre les plus grands chefs de la haute gastronomie mondiale et les groupes les plus défavorisés de la ville : réfugiés, anciens toxicomanes, ex-travailleuses du sexe, tous n’ayant nulle part d’autre où aller. Au cours des repas servis tout au long des six mois de l’Expo, nous en apprenons de plus en plus sur ces personnages attachants. Nous en apprenons aussi sur les chefs de passage, leur perception du gaspillage alimentaire, les gestes qu’ils posent chez eux pour venir en aide aux plus démunis et peut-être même de s’engager à long terme pour contribuer à faire changer les choses.

À la veille des célébrations du temps des Fêtes, ce documentaire tombe à point. Alors qu’elles symbolisent l’abondance pour plusieurs, c’est un tout autre scénario pour d’autres. C’est l’occasion de prendre conscience à nouveau de cette triste réalité que représente la faim, bien souvent présente chez plus de gens que nous le pensons. Au-delà de l’aspect environnemental, si nous évitions davantage le gaspillage alimentaire, cela permettra certainement de rendre des aliments un peu moins frais, mais encore de qualité, plus abordables et ainsi nourrir plusieurs bouches affamées.

En plus de nous rappeler à quel point le gaspillage alimentaire est un désastre à tous les niveaux, de la production à la distribution en passant par la consommation, les cinémas participants auront une boite de dons pour collecter des denrées pour Moisson Montréal (et Moisson Québec pour Québec) pendant la durée de présentation du film.

Théâtre de la viede Peter Svatek prend l’affiche à Montréal à compter du 23 décembre au cinéma du Parc et au cinéma Beaubien, ainsi qu’à Québec au Cartier.

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