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Les tendances (de comportements) alimentaires 2017

Que mangerons-nous en 2017?
Young people having a good farm dinner
shironosov via Getty Images
Young people having a good farm dinner

Cette année, on s’intéressait davantage aux comportements d’achat des consommateurs plutôt que d’établir à l’avance LE légume ou LE dessert qui sera sur toutes les cartes.

1.L’épicerie en ligne personnalisée

Si l’épicerie en ligne des plus grandes chaines de supermarché se développe tranquillement au pays, son überisation aux États-Unis et en Europe, elle, explose. Non seulement les visites en ligne sont de plus personnalisées, mais l’expérience à la livraison ressemble de plus en plus à celle d’un service de concierge dans un hôtel de luxe. L’épicerie livrée à l’heure qu’on veut, où on veut, en plus d’un acheteur assigné qui connaît nos goûts, tels sont les quelques atouts de l’épicerie en ligne de l’avenir.

2.Les protéines végétales et bien plus

Ça fait déjà plusieurs années que les consommateurs troquent le bœuf pour de la volaille ou du poisson. Il se tournent même de plus en plus vers les légumineuses et les noix et graines pour subvenir à leur besoin en protéines. Voilà maintenant au tour des insectes d’entrer dans la liste de solution de rechange aux protéines animales conventionnelles. Excellente source de protéine – deux fois plus riche que le bœuf à portion égale -, les insectes ont une empreinte écologique beaucoup plus faible que tout le règne animal. En farine, ils s’ajoutent facilement à plusieurs recettes sans que personne s’en rende compte.

3.De la transparence limpide

Les consommateurs sont plus avertis qu’avant, grâce à leur intérêt pour la provenance des aliments qu’ils consomment, ainsi que les conditions de travail dans lesquelles ils ont été produits. Ils posent des questions, s’informent et ils sont même nombreux à se déplacer à la source pour connaître les agriculteurs qui se cachent derrière les aliments qui garnissent leur assiette tous les jours. Ils veulent des aliments faits d’ingrédients connus, sans additifs artificiels, et qui n’ont pas une empreinte écologie trop importante. De quoi métamorphoser l’industrie alimentaire.

4.Cuisiner lentement ou inopinément

Pour savoir ce qui se cache dans nos plats, le mieux est de les cuisiner nous-mêmes à partir d’ingrédients de base. Mais la course contre la montre entre le métro, le boulot et le fourneau en freine plusieurs à mettre la main à la pâte. Plusieurs cuisinent désormais une seule fois par semaine lentement mais sûrement, une mijoté par exemple. Et pour les soirs de semaine où le manque de temps ou d’inspiration est au rendez-vous, les repas à assembler, livrés à la maison, sont la solution de rechange de l’heure pour cuisiner sans planifier.

5.Manger en pleine conscience

Aussi connu en anglais sous le nom de « mindfulness », le fait de prendre réellement conscience de ce que nous mangeons permet non seulement de redécouvrir le plaisir de manger, mais aussi de manger plus facilement à sa faim, sans plus. C’est (enfin!) le retour du balancier suite aux effets secondaires de notre rythme de vie à vitesse grand V qui fait en sorte que ne prenons de moins en moins de temps pour manger. Et puisque ça prend au moins 20 minutes que notre cerveau constate que nous sommes rassasiés, aussi bien prendre notre temps et déguster chaque bouchée pleinement, avec tous nos sens.

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