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Harcèlement chez les conservateurs: une enquête conclut au non-lieu

Harcèlement chez les conservateurs : une enquête conclut au non-lieu
Radio-Canada

Malgré des comportements décrits comme « impolis et inappropriés » lors de la Convention du Parti progressiste-conservateur (PPC) albertain le mois dernier, aucune preuve de harcèlement n'a été fournie, conclut un rapport publié dimanche par le conseil d'administration du parti.

L’enquête réalisée par un prestataire indépendant est survenue après que l’ancienne candidate à la chefferie du PPC Sandra Jansen eut allégué avoir été victime de harcèlement durant la Convention du parti à Red Deer, en Alberta.

Sandra Jansen, qui a ensuite quitté les rangs du PPC pour rejoindre ceux des néodémocrates, avait soumis une plainte officielle auprès du Comité électoral du parti. Elle avait été rejointe dans sa démarche par un autre candidat, Jason Kenney, qui disait avoir, lui aussi, été victime d’intimidation et de harcèlement.

Selon le rapport, quatre autres femmes membres du PPC ont affirmé avoir subi de la violence verbale durant la Convention à cause de leurs croyances politiques.

« Placer la barre du discours politique plus haut »

Le document reconnaît que certains partisans ont eu un comportement abusif, mais soutient qu’il n’y a aucune preuve qu’il s’agisse d’une équipe de campagne agissant délibérément contre une autre. Le rapport conclut donc que certaines allégations sont infondées, mais que plusieurs actions peuvent avoir été le résultat d’opinions politiques divergentes au sein du parti.

Dans un communiqué de presse diffusé dimanche, la présidente du PPC Katherine O’Neill a déclaré que le harcèlement n’avait pas sa place au sein du parti.

« Il faut placer la barre du discours politique plus haut dans notre parti et dans la province », a-t-elle ajouté.

Le Conseil d’administration s’engage à appliquer de nouvelles procédures pour que tous les membres aient des comptes à rendre sur leur comportement. La sécurité dans les événements du parti va aussi être renforcée et une politique de tolérance zéro en matière de harcèlement désormais appliquée.

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