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Legault juge la comparaison avec Trump insultante

M. Legault avait pourtant semblé apprécier la comparaison à certains égards...

Le chef caquiste François Legault a jugé insultant, vendredi, d'être comparé au président désigné des États-Unis, Donald Trump.

M. Legault avait pourtant semblé apprécier la comparaison à certains égards, le mois dernier, notamment pour la capacité de M. Trump à comprendre la réalité des citoyens de la classe moyenne.

Vendredi, en dressant un bilan des derniers mois de travaux parlementaires, M. Legault a estimé que le rapprochement, utilisé par ses adversaires, n'était pas bon pour lui.

"C'est une insulte", a-t-il dit dans une conférence de presse.

Le chef caquiste a plutôt insisté sur l'importance de comprendre les préoccupations des Québécois pour éviter une situation qui a mené à l'élection de M. Trump.

"Si on veut éviter ce dérapage au Québec, c'est important de regarder le problème en face, de regarder en face les inquiétudes des Québécois", a-t-il dit.

M. Legault a insisté sur l'importance de mieux encadrer les immigrants et d'interdire le port de signes religieux pour les fonctionnaires en position d'autorité.

"On a besoin, si on veut éviter un dérapage à la Donald Trump, d'encadrer l'immigration, d'encadrer l'intégration des immigrants", a-t-il dit.

Avant la suspension des travaux parlementaires pour les prochaines semaines, M. Legault a déclaré que son parti veut se préparer à l'élection de 2018.

En plus de son projet de développement de l'hydroélectricité et des berges du Saint-Laurent, le chef caquiste promet d'autres annonces à saveur économique.

"Il n'y aura pas juste la Baie-James du XXIe siècle puis le projet Saint-Laurent, on va ajouter, a-t-il dit. Moi, j'ai hâte, je suis de l'époque de l'Expo 67, puis des grands projets à Montréal, et puis partout au Québec. On est rendus là. Moi, je veux qu'on voie grand, je veux qu'on ait de l'ambition pour le Québec."

Constatant la difficulté de la CAQ à aller faire voter ses électeurs lors de la partielle de Saint-Jérôme, en début de semaine, M. Legault a reconnu la nécessité d'améliorer son organisation, qui lui a toutefois permis de remporter Arthabaska.

"Le Parti libéral a des millions de dollars, qui sont utilisés pour payer du monde pour travailler dans les comtés, a-t-il dit. Ils ont 70 bureaux de comté au service des élections partielles. Nous, on a 21 comtés, donc on n'a pas une machine, pour l'instant, qui est aussi forte dans chacun des comtés."

M. Legault ne s'est pas démonté devant une analyse des résultats des dernières partielles, dans quatre circonscriptions, concluant que la CAQ n'aurait aucune chance de former le gouvernement.

"Est-ce qu'il y a quelqu'un qui croit qu'en prenant les résultats de Verdun, de deux châteaux forts péquistes puis d'Arthabaska qu'on peut être capables de faire des projections? Est-ce qu'il y a quelqu'un qui croit ça? En tout cas, moi, je ne le crois pas", a-t-il dit.

Malgré le fait qu'il ne craignait pas de souffrir d'une "éclipse médiatique", en mai, M. Legault a constaté que la course à la direction du Parti québécois a placé son adversaire sous les projecteurs.

"Faites un décompte de la présence médiatique du PQ en 2016, là, vous allez voir que le PQ, avec sa course au leadership puis l'arrivée de Jean-François Lisée, ont eu toute une présence médiatique", a-t-il dit.

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